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Les chiffres que nous venons de donner ne s’appliquent qu’à la marche sur route en terrain plat ou légèrement vallonné. Il ne faut pas craindre d’aborder les mauvais terrains et notamment la terre labourée mais il va de soi que le pas de 0 m. 75 et la cadence 110 ne peuvent s’y obtenir. Quant à la marche en montagne, la lenteur, au début de l’étape surtout, est une condition ''sine qua non'' de succès. Les montagnards considèrent d’autre part qu’on ne doit pas s’élever de plus de 300 mètres par heure.
Les chiffres que nous venons de donner ne s’appliquent qu’à la marche sur route en terrain plat ou légèrement vallonné. Il ne faut pas craindre d’aborder les mauvais terrains et notamment la terre labourée mais il va de soi que le pas de 0 m. 75 et la cadence 110 ne peuvent s’y obtenir. Quant à la marche en montagne, la lenteur, au début de l’étape surtout, est une condition ''sine qua non'' de succès. Les montagnards considèrent d’autre part qu’on ne doit pas s’élever de plus de 300 mètres par heure.


Il existe une manière de marcher vite « en flexion » qui a de rares mais enthousiastes disciples ; elle ne nous paraît devoir être ni découragée ni encouragée. Sa valeur physiologique {{corr|à|a}} été reconnue mais nous croyons que les avantages pratiques qu’elle peut comporter dépendent pour beaucoup de la constitution individuelle de chacun et des circonstances.
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pour beaucoup de la constitution individuelle de
chacun et des circonstances.