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<center>II. - AMALFI.</center>
===II – Amalfi===


Plus l’on s’éloigne du cap du Tombeau, plus l’aspect du pays devient ravissant. Il semble que d’un affreux désert on soit passé dans une terre promise. De tous côtés de beaux bourgs et de jolis villages se groupent sur les pentes des collines, ou s’élèvent en amphithéâtre jusqu’au sommet des montagnes. Souvent cinq de ces bourgs ou de ces villages sont étagés l’un sur l’autre, Villamena sur Minori, Ravello sur Villamena, Saint-Martino sur Ravello, et enfin Cesarano sur Saint-Martino. Ce dernier village, perdu dans les nuages, auxquels se mêlent les fumées de ses maisons, est bâti sur l’un des pics les plus élevés du mont Cereto ; c’est un nid d’aigle habité par des hommes.
Plus l’on s’éloigne du cap du Tombeau, plus l’aspect du pays devient ravissant. Il semble que d’un affreux désert on soit passé dans une terre promise. De tous côtés de beaux bourgs et de jolis villages se groupent sur les pentes des collines, ou s’élèvent en amphithéâtre jusqu’au sommet des montagnes. Souvent cinq de ces bourgs ou de ces villages sont étagés l’un sur l’autre, Villamena sur Minori, Ravello sur Villamena, Saint-Martino sur Ravello, et enfin Cesarano sur Saint-Martino. Ce dernier village, perdu dans les nuages, auxquels se mêlent les fumées de ses maisons, est bâti sur l’un des pics les plus élevés du mont Cereto ; c’est un nid d’aigle habité par des hommes.