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les mathématiques ; d’autres enfin perdent leur autonomie et se présentent comme divisées et fragmentées : la physique et la chimie.
les mathématiques ; d’autres enfin perdent leur autonomie et se présentent comme divisées et fragmentées : la physique et la chimie.


Nous avons placé le coup d’œil général sur les mathématiques tout au seuil du cours, immédiatement après l’étude du monde sidéral et l’on aperçoit de suite qu’il s’agit ici de connaissances théoriques. C’est une révolution que nous proposons et qui ne peut manquer de soulever les plus véhémentes objections. Pourquoi fait-on faire des mathématiques à l’adolescent actuellement ? Pour trois raisons principales ; pour le mettre à même de résoudre les problèmes usuels qui peuvent se présenter à lui ; pour soumettre son esprit à une discipline rigoureuse d’exactitude et de méthode ; enfin pour servir d’amorce au spécialisme ultérieur vers lequel il s’orientera en choisissant une carrière. De ces trois raisons la première est inexistante. Ce qu’il faut savoir de calcul relève de l’enseignement primaire (que nous supposons très développé, qu’on ne l’oublie pas). Entre sept ans et onze ou douze, époque où nous prenons l’adolescent, il a eu tout le temps d’être rompu à ce genre de mathématiques ; il a pu même s’exercer à l’écriture algébrique, {{tiret|beau|coup}}
Nous avons placé le coup d’œil général sur les
mathématiques tout au seuil du cours, immédiatement
après l’étude du monde sidéral et
Ton aperçoit de suite qu’il s’agit ici de connaissances
théoriques. C’est une révolution que nous
proposons et qui ne peut manquer de soulever les
plus véhémentes objections. Pourquoi fait-on faire
des mathématiques à l’adolescent actuellement ?
Pour trois raisons principales ; pour le mettre à
même de résoudre les problèmes usuels qui peuvent
se présenter à lui ; pour soumettre son
esprit à une discipline rigoureuse d’exactitude et
de méthode ; enfin pour servir d’amorce au spé cialisme
ultérieur vers lequel il s’orien’ era en choisissant
une carrière. De ces trois raisons la première
est inexistante. Ce qu’il faut savoir de
calcul relève de l’enseignement primaire <que
nous supposons très développé, qu’on ne l’oublie
pas). Entre sept ans et onze ou douze, époque
où nous prenons l’adolescent, il a eu tout le temps
d’être rompu à ce genre de mathématiques ; il a
pu même s’exercer à l’écriture algébrique, {{tiret|beau|coup}}