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Il faut laisser a l’ouragan féministe le temps |
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de passer, car la fougueuse ardeur de quelques |
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apôtres en a décidément fait un ouragan<ref name=p284>Bien que m’étant constamment abstenu d’émailler ce livre de citations, je ne puis résister au désir de copier ce passage d’une lettre de {{Mmme}} Clémence Royer, qui me tombe sous les yeux, tandis que je rédige le présent chapitre : « Le mariage, avec la filiation en ligne masculine, a pour condition l’emprisonnement de la femme dans le harem comme celui des cavales dans l’écurie ; encore faut-il que les palefreniers soient eunuques. » Et pour détruire ce fâcheux état de choses, {{Mmme}} Clémence Royer pense qu’il faudra « l’incendie général de tout ce qui a été écrit depuis que l’écriture a été inventée ». Quand on lit sous une signature, d’ailleurs si éminente, une pareille lettre, on a le droit de parler d’ouragan et de croire qu’il sera passager.</ref>, qui |
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apôtres en a décidément fait un ouragan qui, |
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I. Bien que m’étant constamment abstenu d’émailler ce |
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livre de citations, je ne puis résister au désir de copier ce passage |
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d’une lettre de M^^c Clémence lloyer, qui me tombe sous |
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les yeux, tandis que je rédige le j)résent chapitre : « Le mariage, |
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avec la filiation en ligne masculine, a pour condition |
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l’emprisonnement de la femme dans le harem comme celui |
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(les cavales dans l’écurie ; encore faut-il que les palefreniers |
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soient eunuques. » Et pour détruire ce fâcheux état de choses, |
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^îme Clémence Royer pense qu’il faudra « l’incendie général |
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de tout ce qui a été écrit depuis que l’écriture a été inventée ». |
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Quand on lit sous une signature, d’ailleurs si éminente, une |
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pareille lettre, on a le droit de parler d’ouragan et de croire |
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qu’il sera passager. ^ |
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