« L’Inutile Beauté/Édition Conard, 1908/Les 25 Francs de la supérieure » : différence entre les versions

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{{indentation}}Ah ! certes, il était drôle, le père Pavilly, avec ses grandes jambes d’araignée et son petit corps, et ses longs bras, et sa tête en pointe surmontée d’une flamme de cheveux rouges sur le sommet du crâne.
{{t3|LES VINGT-CINQ FRANCS DE LA SUPÉRIEURE}}
 
 
 
{{indentation}}Ah ! certes, il était drôle, le père Pavilly, avec ses grandes jambes d’araignée et son petit corps, et ses longs bras, et sa tête en pointe surmontée d’une flamme de cheveux rouges sur le sommet du crâne.
 
C’était un clown, un clown paysan, naturel, né pour faire des farces, pour faire rire, pour jouer des rôles, des rôles simples puisqu’il était fils de paysan, paysan lui-même, sachant à peine lire. Ah ! oui, le bon Dieu l’avait créé pour amuser les autres, les pauvres diables de la campagne qui n’ont pas de théâtres et de fêtes ; et il les amusait en conscience. Au café, on lui payait des tournées pour le garder, et il buvait intrépidement, riant et plaisantant, blaguant tout le monde sans fâcher personne, pendant qu’on se tordait autour de lui.
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— Non… non… Pas cette fois… pas cette fois… Non… non… C’est point d’ma faute, point d’ma faute… C’est une paillasse qu’en est cause.
 
Elle ne put en tirer d’autre explication et ne sut jamais que cette rechute était due à ses vingt-cinq francs.
 
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