« Le Bal (Guttinguer) » : différence entre les versions

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» Mais à cause de vous, de vous seul, je le jure. »
Mais lui, sombre et rêveur : « O faible créature,
»
» Remplissez vos destins, perdez dans les plaisirs
</poem>
==[[Page:Guttinguer - Mélanges poétiques, 1832.djvu/72]]==
<poem>
» Remplissez vos destins, perdez dans les plaisirs
» Le rêve de l’amour et sa noble pensée ;
» Montrez-vous belle et fière à la foule insensée,
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Emma ne répond rien ; seulement sa pâleur
Exprime à son ami la plainte et la douleur
</poem>
==[[Page:Guttinguer - Mélanges poétiques, 1832.djvu/73]]==
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D’une âme tout amour par l’amour offensée.
Arthur frémit, s’indigne et maudit sa rigueur :
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Cependant la nuit vient. De feux étincelans
Brille le vaste hôtel où des chars élegans
</poem>
==[[Page:Guttinguer - Mélanges poétiques, 1832.djvu/74]]==
<poem>
Se pressent d’apporter cent beautés renommées.
À travers les lilas aux grappes embaumées,
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Tout-à-coup il s’arrête. Une pure harmonie
Rend à son souvenir les airs de l’Ausonie ;
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==[[Page:Guttinguer - Mélanges poétiques, 1832.djvu/75]]==
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Airs divins, dont Pasta comprit tous les secrets,
Et qui du bal encore augmentent les attraits ;
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Se posant, lui montrait la place inoccupée ;
Mais des plus doux moments l’espérance est trompée,
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==[[Page:Guttinguer - Mélanges poétiques, 1832.djvu/76]]==
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Et les groupes nombreux des danseurs agités
Entre les deux amants se sont précipités.
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Qui tour à tour plaisante, intéresse, attendrit,
Elle s’anime encor par la défense même.
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==[[Page:Guttinguer - Mélanges poétiques, 1832.djvu/77]]==
<poem>
Quand on charme, qu’on plaît, se souvient-on qu’on aime ?
Hélas ! Arthur encor n’est pas sacrifié t
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Arthur l’observe et lit le triomphe en ses traits ;
Le fat après lui traîne un de ces indiscrets,
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==[[Page:Guttinguer - Mélanges poétiques, 1832.djvu/78]]==
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Des succès qu’ils n’ont pas admirateurs stupides,
Et du scandale impur interprètes perfides ;
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Emma ; ton cœur léger ne se sent pas coupable ;
Et ce sévère Arthur, que l’apparence accable,
Est ton unique espoir, le besoin de tes jours
</poem>
==[[Page:Guttinguer - Mélanges poétiques, 1832.djvu/79]]==
<poem>
 
Tu l’aimes ! Pourquoi donc l’affliges-tu toujours ?
« Il est parti ! déjà ! Comment ! sans me le dire,
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Puis demandé sa couche, espérant que l’aurore
Amènera plus tôt le pardon qu’elle implore.
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==[[Page:Guttinguer - Mélanges poétiques, 1832.djvu/80]]==
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Oh ! puisse le sommeil apaiser le tourment
Que jette dans son cœur un noir pressentiment !
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Un message est venu : « Donnez-le. C’est de lui !
» Pourquoi ne vient-il pas lui-même ? » Elle a pâli.
«
« Adieu, ma tendre Emma, ma blessure est mortelle,
</poem>
==[[Page:Guttinguer - Mélanges poétiques, 1832.djvu/81]]==
<poem>
« Adieu, ma tendre Emma, ma blessure est mortelle,
» D’un injuste soupçon, grand Dieu, tu me punis ;
» Je ne vous verrai plus ; mais vous m’êtes fidèle,