« Le Nuage (Shelley) » : différence entre les versions
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{{TitrePoeme|[[Auteur:Percy Bysshe Shelley|Percy Bysshe Shelley]]||Le Nuage – ''The Cloud''}}
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<poem>
:::::::: I.
J’apporte un bain de pleurs à la fleur embaumée ;
Je porte une ombre douce à la feuille pâmée.
Sur le sein de sa mère il berce sa pensée,
En tombant goutte à goutte en humide rosée.
Je fouette la grêle et par monts et par vaux,
Et puis me ravisant, j’en forme des ruisseaux
Et lui rends sa verdure…… en dépit du tonnerre.
</poem>
==__MATCH__:[[Page:Chatelain - Beautés de la poésie anglaise, tome 1, 1860.djvu/279]]==
<poem>
:::::::: II.
▲ Bien au-dessus de moi
Je tamise la neige, et les hauts pins gémissent ;
Sur cet oreiller blanc mes membres s’assoupissent.
Se tient, muet sublime, observant le tonnerre
Qui s’agite en dessous comme un foudre de guerre ;
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Soit vers les rocs aigus, soit vers quelqu’Atlantide,
En quête où les Esprits assemblent leur divan,
Jusqu’à ce qu’il soit sûr, sous un torrent, un mont,
Et moi, pendant ce temps, je me chauffe au plafond
Du ciel bleu ; – cependant qu’il se dissout lui-même !
Avec ses réseaux d’or, ses yeux de météore,
Quand l’étoile au matin dans l’azur s’évapore.
Ébranlé par la terre, asseoir son envergure,
Et de son œil de feu visager la nature.
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Que l’homme, en son jargon, appelle ainsi – la lune,
En tapinois, parcourt ma transparente dune ;
De mon toit de vapeurs brisant la contexture
Les étoiles soudain de montrer leur figure ;
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:::::::: V.
J’attache le soleil à la zone brûlante,
En roulant en anneaux la perle éblouissante ;
Lorsque les tourbillons déployant ma bannière,
Comme un soudain typhon je voile l’atmosphère.
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Je suis fils ; – mais au ciel j’ai fixé ma demeure ;
Dans les couches de l’air je me baigne à toute heure.
Car alors que, brillant, le ciel après la pluie
S’empresse de sécher mes larmes qu’il essuie,
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Je jette à bas le dôme… au milieu d’un fou rire !
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