« Notice sur l’Album de Villard de Honnecourt architecte du XIIIe siècle » : différence entre les versions

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<div style="background-color:#E0E0E0; border:2px solid #ffffff; text-align:center; padding:0.2em;"><span id="sommaire"></span>'''Sommaire'''</div>
Introduction<br />
[[notice sur l’Album de Villard de Honnecourt architecte du XIIIe siècle/1|1&deg;&nbsp;m&eacute;canique° mécanique]]<br/>
[[notice sur l’Album de Villard de Honnecourt architecte du XIIIe siècle/2|2&deg;&nbsp;g&eacute;om&eacute;trie° géométrie et trigonom&eacute;trietrigonométrie pratique]]<br />
[[notice sur l’Album de Villard de Honnecourt architecte du XIIIe siècle/3|3&deg;&nbsp;° coupe des pierre et ma&ccedil;onneriemaçonnerie]]<br />
[[notice sur l’Album de Villard de Honnecourt architecte du XIIIe siècle/4|4&deg;&nbsp;° charpente]]<br />
[[notice sur l’Album de Villard de Honnecourt architecte du XIIIe siècle/5|5&deg;&nbsp;° dessin de l'architecturel’architecture]]<br />
[[notice sur l’Album de Villard de Honnecourt architecte du XIIIe siècle/6|6&deg;&nbsp;° dessin de l'ornementl’ornement]]<br />
[[notice sur l’Album de Villard de Honnecourt architecte du XIIIe siècle/7|7&deg;&nbsp;° dessin de la figure]]<br />
[[notice sur l’Album de Villard de Honnecourt architecte du XIIIe siècle/8|8&deg;&nbsp;° objets d'ameublementd’ameublement]]<br />
[[notice sur l’Album de Villard de Honnecourt architecte du XIIIe siècle/9|9&deg;&nbsp;mati&egrave;res° &eacute;trang&egrave;resmatières étrangères aux connaissances sp&eacute;cialesspéciales de l'architectel’architecte et du dessinateur]]<br />
[[Notice sur l’Album de Villard de Honnecourt architecte du XIIIe siècle/Conclusion et planches|Conclusion et planches]]
</div>
 
<center>
<big>NOTICE<br /><br />SUR<br /><br />L'ALBUML’ALBUM DE VILLARD DE HONNECOURT<br /><br />ARCHITECTE DU XIII<sup>e</sup> SI&Egrave;CLESIÈCLE<span id="sdfootnote1anc">[[#sdfootnote1sym|<sup>1</sup>]]</span><br /><br /></big>'''</center>
 
 
 
L'incertitudeL’incertitude qui r&egrave;gnerègne sur les proc&eacute;d&eacute;sprocédés manuels des artistes du moyen &acirc;geâge, l'ignorancel’ignorance absolue o&ugrave; l'onl’on est de la mani&egrave;remanière dont se faisait leur instruction, donneront quelque int&eacute;r&ecirc;tintérêt &agrave;à la description d'und’un manuscrit unique en son genre, qui para&icirc;tparaît avoir &eacute;t&eacute;été le livre de croquis d'und’un architecte du XIII<sup>e</sup> si&egrave;clesiècle. J'appelleraiJ’appellerai ''Album'' ce singulier ouvrage qui fait partie des manuscrits de Saint-Germain conserv&eacute;sconservés &agrave;à la Biblioth&egrave;queBibliothèque nationale (S. G. latin, 1104)<span id="sdfootnote2anc">[[#sdfootnote2sym|<sup>2</sup>]]</span>. C'estC’est un petit volume de 33 feuillets de parchemin cousus sous une peau &eacute;paisseépaisse et grossi&egrave;regrossière qui se rabat sur la tranche. Une note, &eacute;criteécrite au XV<sup>e</sup> si&egrave;clesiècle sur le verso du dernier feuillet, prouve qu'&agrave;qu’à cette &eacute;poqueépoque l'albuml’album en contenait quarante et un<sup><span id="sdfootnote3anc">[[#sdfootnote3sym|<sup>3</sup>]]</span></sup>&nbsp; ; les mutilations qui ont r&eacute;duitréduit ce nombre ont l'airl’air d'&ecirc;tred’être d&eacute;j&agrave;déjà anciennes.
 
Comme les feuillets ne sont pas &eacute;galis&eacute;ségalisés entre eux, leurs dimensions varient de 15 &agrave;à 16 cent. en largeur sur 23 &agrave;à 24 de haut. Chacun d'euxd’eux est couvert sur les deux c&ocirc;t&eacute;scôtés de dessins &agrave;à la plume, qu'onqu’on voit avoir &eacute;t&eacute;été esquiss&eacute;sesquissés &agrave;à la mine de plomb. Des notes explicatives, con&ccedil;uesconçues dans le dialecte picard du XIII<sup>e</sup> si&egrave;clesiècle et &eacute;critesécrites en belle minuscule de la m&ecirc;memême &eacute;poqueépoque, accompagnent plusieurs de ses dessins.
 
L'albumL’album fut connu de Willemin qui y prit de quoi composer une planche de costumes pour ses ''Antiquit&eacute;sAntiquités in&eacute;ditesinédites''<span id="sdfootnote4anc">[[#sdfootnote4sym|<sup>4</sup>]]</span>. Cela fournit &agrave;à M. Pottier l'occasionl’occasion de voir le manuscrit et d'end’en dire quelques mots dans sa notice explicative des ''Antiquit&eacute;sAntiquités''. Il fut communiqu&eacute;communiqué, depuis &agrave;à plusieurs antiquaires habiles qui en prirent connaissance, et n'enn’en parl&egrave;rentparlèrent pas, peut-&ecirc;treêtre par la difficult&eacute;difficulté qu'ilsqu’ils &eacute;prouvaientéprouvaient &agrave;à donner une interpr&eacute;tationinterprétation satisfaisante de tout ce qu'ilqu’il renferme. Je serai plus hardi n'ayantn’ayant pas la m&ecirc;memême ambition. Je ne pr&eacute;tendsprétends pas tout expliquer dans un recueil o&ugrave; les mati&egrave;resmatières touchent &agrave;à la fois &agrave;à toutes les branches de la construction et de la d&eacute;corationdécoration. Mon but est de faire, apr&egrave;saprès Wilemin et M. Pottier, un appel plus marqu&eacute;marqué &agrave;à l'attentionl’attention des &eacute;ruditsérudits pour qu'unqu’un si pr&eacute;cieuxprécieux livre soit &eacute;tudi&eacute;étudié &agrave;à fond, discut&eacute;discuté par qui de droit, et qu'ilqu’il fournisse &agrave;à la science arch&eacute;ologiquearchéologique tout ce qu'ilqu’il contient pour elle de donn&eacute;esdonnées certaines et de probl&egrave;mesproblèmes &agrave;à r&eacute;soudrerésoudre.
 
Les notes manuscrites que je signalais tout &agrave;à l'heurl’heur fournissent, sur l'auteurl’auteur de l'albuml’album, sur '&eacute;poque’époque &agrave;à laquelle il vivait, sur ses travaux, quelques notions que je commencerai par mettre en &eacute;videnceévidence.
 
Au verso du premier feuillet, on lit ceci&nbsp; :
 
&laquo;&nbsp;« ''Wilars de Honecort vous salue, et si proie u tos ceus qui de ces engiens ouverront, con trovera en cest livre, qu'ilqu’il proient por s'armes’arme et qu'ilqu’il lor soviengne de lui&nbsp; ; car en cest livre puet on trover grant consel de le grant force de maconerie et des engiens de carpenterie&nbsp; ; et si trover&eacute;stroverés le force de le portraiture les traits ensi come li ars de jometri le command et ensaigne.'' Villard de Honnecourt vous salue et prie tous ceux qui travailleront aux divers genres d'ouvragesd’ouvrages contenus en ce livre, de prier pour son &acirc;meâme et de se souvenir de lui&nbsp; ; car dans ce livre on peut trouver grand secours pour s'instruires’instruire des principes fondamentaux de la ma&ccedil;onneriemaçonnerie et de la construction en charpente. Vous y trouverez aussi la m&eacute;thodeméthode pour dessiner au trait, selon que l'artl’art de g&eacute;om&eacute;triegéométrie le commande et l'enseignel’enseigne.&nbsp;&raquo; »
 
Cette note peut passer pour une pr&eacute;facepréface. Elle apprend le nom de l'auteurl’auteur, le lieu de son origine, la nature ainsi que la destination de son livre. Villard de Honnecourt ayant compos&eacute;composé ce recueil, le l&egrave;guelègue aux gens de son m&eacute;tiermétier, qui y trouveront nombre de proc&eacute;d&eacute;sprocédés pour la pratique de la ma&ccedil;onneriemaçonnerie, la construction en charpente et l'applicationl’application de la g&eacute;om&eacute;triegéométrie au dessin. Il leur demande, en r&eacute;compenserécompense, d'avoird’avoir m&eacute;moiremémoire de lui et de prier pour son &acirc;meâme.
 
Villard de Honnecourt, &agrave;à en juger par son surnom, &eacute;taitétait Cambraisien, car Honnecourt est un village sur l'Escautl’Escaut, &agrave;à cinq lieues de Cambrai. Cette pr&eacute;sumableprésumable origine prend la consistance d'und’un fait certain par la pr&eacute;senceprésence dans l'albuml’album de deux dessins, dont l'unl’un est le plan de l'&eacute;glisel’église de Vaucelles, abbaye situ&eacute;esituée tout &agrave;à c&ocirc;t&eacute;côté d’Honnecourt d'Honnecourt&nbsp;; dont l'autrel’autre repr&eacute;sentereprésente &eacute;galementégalement, en plan, le ch&oelig;urchœur de l'&eacute;glisel’église cath&eacute;dralecathédrale de Cambrai.
 
De m&ecirc;memême que tous les hommes de son temps qui savaient quelque chose, notre architecte avait beaucoup voyag&eacute;voyagé. &laquo;&nbsp;'« 'J'ayJ’ay est&eacute;esté en moult de terres,''&nbsp;&raquo; » dit-il en un endroit, et &agrave;à l'appuil’appui de son dire, il invoque les monuments de tous pays r&eacute;unisréunis dans son album. En effet, c'estc’est presque un itin&eacute;raireitinéraire que ce manuscrit. On l'yl’y voit traverser la France du nord &agrave;à l'ouestl’ouest, puis parcourir l'empirel’empire d'Alllemagned’Alllemagne jusque par de l&agrave; ses limites les plus recul&eacute;esreculées. S'arr&ecirc;tantS’arrêtant une fois &agrave;à Laon, il y prend le croquis de l'unel’une des tours de la cath&eacute;dralecathédrale, &laquo;&nbsp;« ''la plus belle tour qu'ilqu’il y ait au monde,''&nbsp;&raquo; &agrave;» à son avis. Ses &eacute;tudesétudes minutieuses sur la cath&eacute;dralecathédrale de Reims prouvent qu'ilqu’il s&eacute;journaséjourna longtemps dans cette ville. Son passage &agrave;à Meaux est constat&eacute;constaté par un plan de Saint-&Eacute;tienneÉtienne, son passage &agrave;à Chartres par un dessin de la grande rose occidentale de Notre-Dame. Plus loin, on le trouve install&eacute;installé devant le portail m&eacute;ridionalméridional de la cath&eacute;dralecathédrale de Lausanne dont il copie la rose existante encore aujourd'huiaujourd’hui. Enfin, l'albuml’album atteste un long s&eacute;jourséjour de l'auteurl’auteur en Hongrie.
 
Il est &agrave;à regretter que le manuscrit de Villard de Honnecourt fournisse moins de renseignements sur ses travaux comme architecte que sur ses p&eacute;r&eacute;grinationspérégrinations. On n'yn’y voit qu'unequ’une composition sign&eacute;esignée de lui&nbsp; ; encore en partage-t-il le m&eacute;ritemérite avec un confr&egrave;reconfrère. Cet ouvrage consiste en un plan de sanctuaire pour une &eacute;gliseéglise de premier ordre. Le ch&oelig;urchœur est envelopp&eacute;enveloppé d'uned’une double galerie et de neuf chapelles, les unes de forme carr&eacute;ecarrée, les autres en h&eacute;micyclehémicycle. Elles alternent sur ce double patron &agrave;à droite et &agrave;à gauche de l'absidel’abside qui est carr&eacute;ecarrée. Dans l'int&eacute;rieurl’intérieur, on lit cette l&eacute;gende&nbsp;légende : ''Istud presbiterium<span id="sdfootnote5anc">[[#sdfootnote5sym|<sup>5</sup>]]</span> invenerunt Vlardus de Huncort et Petrus de Corbeiainter se disputando''. Ainsi, cette disposition insolite fut le r&eacute;sultatrésultat d'uned’une conf&eacute;renceconférence entre Villard et un sien confr&egrave;reconfrère appel&eacute;appelé Pierre de Corbie&nbsp; ; rien n'indiquen’indique d'ailleursd’ailleurs qu'ellequ’elle ait &eacute;t&eacute;été ex&eacute;cut&eacute;eexécutée.
 
A d&eacute;fautdéfaut de preuve directes qui permettent de placer notre ma&icirc;tremaître Cambraisien parmi les grands constructeurs du XIII<sup>e</sup> si&egrave;clesiècle, il y a lieu de recourir &agrave;à l'inductionl’induction.
 
L'uneL’une des mentions de son voyage en Hongrie arrive &agrave;à propos d'und’un dessin qu'ilqu’il prit &agrave;à Reims&nbsp; :« &laquo;&nbsp;Lorsque je le fis,&nbsp;&raquo; &eacute;crit» écrit-il au-dessous, &laquo;&nbsp;j'&eacute;tais« mand&eacute;j’étais mandé en la terre de Hongrie.&nbsp;&raquo; » Pourquoi mand&eacute;&nbsp;mandé ? &Eacute;videmmentÉvidemment pour faire &oelig;uvreœuvre de son art. Sa r&eacute;putationréputation &eacute;taitétait donc d&eacute;j&agrave;déjà si bien &eacute;tablieétablie qu'ellequ’elle allait le recommander jusqu'auxjusqu’aux confins de l'Europe&nbsp;l’Europe ; et comme l'ouvragel’ouvrage pour lequel on fait faire quatre cents lieues &agrave;à un homme ne saurait &ecirc;treêtre de m&eacute;diocremédiocre importance, on peut en conclure que Villard de Honnecourt n'allaitn’allait &agrave;à Bude ou &agrave;à Strigonie que pour y &eacute;leverélever quelque somptueuse &eacute;gliseéglise.
 
J'aiJ’ai dit pr&eacute;c&eacute;demmentprécédemment qu'unqu’un plan de l'anciennel’ancienne cath&eacute;dralecathédrale de Cambrai faisait partie des dessins de l'albuml’album. La l&eacute;gendelégende qui accompagne ce plan est ainsi con&ccedil;ueconçue : ''Vesci l'esligementl’esligement del chavec Medame Sainte Marie de Cambrai, ensi com il ist de tierre. Avant en cest livre en trover&eacute;stroverés les mont&eacute;esmontées dedens et dehors, et tote le mani&egrave;remanière des capeles et des plains pans autresi, et li mani&egrave;remanière des ars boteres''. C'estC’est &agrave;à dire&nbsp; :« &laquo;&nbsp;Voici la disposition du chevet de Notre-Dame de Cambrai, tel qu'ilqu’il sort de terre. Plus loin en ce livre vous en trouverez les &eacute;l&eacute;vationsélévations int&eacute;rieuresintérieures et ext&eacute;rieuresextérieures avec le dessin des chapelles, des murs lat&eacute;rauxlatéraux et des arcs boutants.&nbsp;&raquo; » Maintenant, si l'onl’on cherche ces &eacute;l&eacute;vationsélévations, chapelles, cl&ocirc;turesclôtures annonc&eacute;esannoncées par l'auteurl’auteur, on ne les trouve pas dans le manuscrit, mais on trouve les parties analogues de la cath&eacute;dralecathédrale de Reims, dessin&eacute;esdessinées avec le plus grand soin, et expliqu&eacute;esexpliquées par une autre l&eacute;gendelégende o&ugrave; on dit, en parlant des chapelles, que celles de Cambrai seront toutes pareilles si on les m&egrave;nemène &agrave;à fin&nbsp; : ''d'autreteld’autretel maniere doivent estre celes de Canbrai s'ons’on lor fait droit''. Donc au moment o&ugrave; Villard de Honnecourt &eacute;crivaitécrivait cela, le chevet de la cath&eacute;dralecathédrale de Cambrai, sorti de terre, mais non &eacute;lev&eacute;élevé, attendait qu'onqu’on le termin&acirc;t&nbsp;terminât ; donc le renvoi aux &eacute;l&eacute;vationsélévations du chevet de Cambrai n'an’a pu &ecirc;treêtre qu'unqu’un renvoi aux &eacute;l&eacute;vationélévation du chevet de Reims, mod&egrave;lemodèle de l'autrel’autre.
 
Mais pour faire, dans son esprit, cette confusion de la cath&eacute;dralecathédrale de Reims avec la cath&eacute;dralecathédrale de Cambrai&nbsp; ; pour d&eacute;clarerdéclarer d'avanced’avance, et d'und’un ton d&eacute;cid&eacute;décidé, la forme que devaient recevoir les parties inachev&eacute;esinachevées de celles-ci&nbsp; ; enfin pour se livrer, &agrave;à Reims, aux &eacute;tudesétudes les plus minutieuse sur ces parties m&ecirc;memême dont la copie &eacute;taitétait en voie d'ex&eacute;cutiond’exécution &agrave;à Cambrai, ne faut-il pas que Villard de Honnecourt ait &eacute;t&eacute;été l'architectel’architecte de l'&eacute;glisel’église de Cambrai&nbsp; ? Cela me para&icirc;tparaît d'uned’une grande probabilit&eacute;probabilité.
 
Les personnes qui ne connaissent ni l'espritl’esprit ni les pratiques du moyen &acirc;geâge vont dire que raisonner comme je fais, c'estc’est se donner bien de la peine pour arriver &agrave;à prouver, quoi&nbsp; ? qu'unqu’un homme dont je cherche &agrave;à &eacute;tablirétablir la valeur, n'an’a &eacute;t&eacute;été qu'unqu’un plagiaire. Mais il y avait une raison plus forte que la volont&eacute;volonté d'aucund’aucun architecte pour que le sanctuaire d la cath&eacute;dralecathédrale de Cambrai f&ucirc;tfût fait &agrave;à l'imagel’image de celui de Reims. Cambrai, n'&eacute;tantn’étant pas encore m&eacute;tropolemétropole, d&eacute;pendaitdépendait de la province r&eacute;moise&nbsp;rémoise ; son &eacute;gliseéglise &eacute;taitétait donc fille de l'&eacute;glisel’église de Reims. Or, l'arch&eacute;ologiel’archéologie a d&eacute;j&agrave;déjà constat&eacute;constaté que ces sortes de relations entre les &eacute;gliseséglises s'exprimaients’exprimaient, en architecture, par la conformit&eacute;conformité du plan et du style. La reproduction partielle de la basilique de Reims &agrave;à Cambrai confirme donc le fait arch&eacute;ologiquearchéologique, mais n'infirmen’infirme pas la capacit&eacute;capacité du constructeur.
 
Tout copi&eacute;copié qu'ilqu’il &eacute;taitétait, le sanctuaire de la cath&eacute;dralecathédrale de Cambrai n'enn’en pr&eacute;senteprésente pas moins l'aspectl’aspect d'uned’une magnifique construction. Il y avait anciennement un dicton dans le Nord, que, pour faire une &eacute;gliseéglise parfaite, il aurait fallu joindre au ch&oelig;urchœur de Notre-Dame de Cambrai la nef de Notre-Dame d'Arrasd’Arras, la crois&eacute;ecroisée de Notre Dame de Valenciennes et le clocher de Notre-Dame d'Anversd’Anvers. Les vieillards qui l'ontl’ont vu ne se consolent pas de sa perte. Il fut renvers&eacute;renversé &agrave;à la R&eacute;volutionRévolution. Il y a vingt-cinq ans, lorsqu'onlorsqu’on acheva de d&eacute;blayerdéblayer l'emplacementl’emplacement de l'&eacute;glisel’église, l'architectel’architecte de la ville, M. Aim&eacute;Aimé Boileux, put encore en relever le plan. Ce plan, grav&eacute;gravé dans les ''Recherches sur l'&eacute;glisel’église m&eacute;tropolitainemétropolitaine de Cambrai'', de M. Leglay, est parfaitement conforme au dessin du manuscrit.
 
J'aiJ’ai voulu, par les d&eacute;veloppementsdéveloppements qui pr&eacute;c&egrave;dentprécèdent, retrouver quelqu'unquelqu’un des titres perdus de Villard de Honnecourt. Mes efforts m'ontm’ont peut-&ecirc;treêtre conduit moins au vrai qu'auqu’au vraisemblable&nbsp; ; mais ils m'ontm’ont mis du moins en possession d'uned’une s&eacute;riesérie de faits au moyen desquels va &ecirc;treêtre r&eacute;soluerésolue d'uned’une mani&egrave;remanière math&eacute;matiquemathématique la question d'&acirc;ged’âge du manuscrit, et subs&eacute;quemmentsubséquemment l'&acirc;gel’âge de l'auteurl’auteur. Il n'yn’y a pour cela qu'&agrave;qu’à tirer de l'histoirel’histoire des cath&eacute;dralescathédrales e cambrai et de Reims quelques-unes des dates de leur construction.
 
La cath&eacute;dralecathédrale de Cambrai, qui &eacute;taitétait romane, fut accommod&eacute;eaccommodée &agrave;à un nouveau plan lorsque l'architecturel’architecture gothique pr&eacute;valutprévalut. M. Leglay mentionne des travaux ex&eacute;cut&eacute;sexécutés d&egrave;sdès 1227 pour la reconstruction des bras du transept. Le trac&eacute;tracé d'und’un nouveau ch&oelig;urchœur, derri&egrave;rederrière celui qui existait, fut commenc&eacute;commencé, en 1241, la seconde chapelle &agrave;à droite en 1243. Quant &agrave;à la premi&egrave;repremière &agrave;à droite, qui compl&eacute;taitcomplétait le pourtour du chevet, on ignore sa date, mais d'apr&egrave;sd’après la marche du reste des travaux qu'onqu’on voit avoir &eacute;t&eacute;été dirig&eacute;sdirigés du transept vers l'absidel’abside, on peut raisonnablement supposer que cette chapelle fut commenc&eacute;ecommencée entre 1230 et 1239. Ainsi, c'estc’est de 1230 &agrave;à 1243 que s'&eacute;levas’éleva la cl&ocirc;tureclôture du nouveau chevet de Notre-Dame de cambrai.
 
D'autreD’autre part, il est constant que l'&oelig;uvrel’œuvre circonscrite par la m&ecirc;memême cl&ocirc;tureclôture fut achev&eacute;eachevée en 1251, puisque le jour de P&acirc;quesPâques de cette ann&eacute;eannée, le clerg&eacute;clergé prit possession du nouveau ch&oelig;urchœur.
 
Maintenant, qu'onqu’on se reporte &agrave;à l'&eacute;tatl’état des lieux constat&eacute;constaté tant par le dessin que par les annotations du manuscrit. Le nouveau chevet est fond&eacute;fondé sur tout le d&eacute;veloppementdéveloppement de sa ligne de ceinture&nbsp; ; n&eacute;anmoinsnéanmoins, l'ach&egrave;vementl’achèvement des travaux est assez &eacute;loign&eacute;éloigné pour que l'architectel’architecte en parle comme d'uned’une chose probl&eacute;matique&nbsp;problématique :« &laquo;&nbsp;Les chapelles, dit-il, auront telle figure si jamais on les termine, ''s'ons’on lor fait droit''.&nbsp;&raquo; » Et il n'yn’y a pas que les chapelles qui demeurent inachev&eacute;esinachevées, mais encore les arcs-boutants, pi&egrave;cepièce essentielles de la construction du ch&oelig;urchœur, pour le dessin desquelles on renvoie aux analogues de l'&eacute;glisel’église de Reims. Cela concorde donc parfaitement avec la suspension des travaux qui r&eacute;sulterésulte du silence de l'histoirel’histoire entre 1243 et 1251&nbsp; ; par cons&eacute;quentconséquent, c'estc’est dans l'intervallel’intervalle de ces deux ann&eacute;esannées que Villard de Honnecourt &eacute;crivitécrivit la l&eacute;gendelégende rapport&eacute;erapportée ci-dessus.
 
Les dates connues de l'l’ &oelig;uvreœuvre de Reims ne contrarient en rien ce r&eacute;sultatrésultat. L'&eacute;dificeL’édifice, commenc&eacute;commencé en 1211 par Robert de Couci, &eacute;taitétait achev&eacute;achevé jusqu'aujusqu’au transept lorsque ce ma&icirc;tremaître mourut en 1241&nbsp; ; le chevet avec sa ceinture de chapelles &eacute;taitétait mont&eacute;monté certainement d&egrave;sdès 1215<span id="sdfootnote6anc">[[#sdfootnote6sym|<sup>6</sup>]]</span>. Quant &agrave;à la nef, dont Villard nous a laiss&eacute;laissé aussi des dessins, elle s'&eacute;levas’éleva de 1241 &agrave;à 1257&nbsp; ; et comme ces dessins sont ceux d'uned’une trav&eacute;etravée prise isol&eacute;mentisolément, pourvu qu'onqu’on suppose une seule trav&eacute;etravée construite avant 1251 (et c'estc’est le moins que l'onl’on puisse faire), notre chronologie subsiste&nbsp; : c'estc’est toujours de 1243 &agrave;à 1251 que le manuscrit de Saint-Germain a &eacute;t&eacute;été annot&eacute;annoté.
 
Par une s&eacute;riesérie d'autresd’autres rapprochements, il est possible de r&eacute;duireréduire encore ce terme, et subs&eacute;quemmentsubséquemment de placer &agrave;à la date qui lui convient, le point le plus marquant de la biographie de Villard de Honnecourt.
 
Le dessin qu'ilqu’il fit &agrave;à Reims lorsqu'illorsqu’il s'ens’en allait en Hongrie, ce dessin est celui d'uned’une fen&ecirc;trefenêtre des bas c&ocirc;t&eacute;scôtés de la nef&nbsp;: :donc il est post&eacute;rieurpostérieur &agrave;à 1241, donc le voyage de Hongrie lui-m&ecirc;memême se place apr&egrave;saprès 1241.
 
Interrogeons maintenant l'histoirel’histoire de Hongrie.
 
En 1242, les Tartares ayant envahi les provinces danubiennes, la nation hongroise presque tout enti&egrave;reentière fut forc&eacute;eforcée d'&eacute;migrerd’émigrer. Elle revint l'ann&eacute;el’année suivante, expulsa ses vainqueurs, mais ne trouva plus que des ruines &agrave;à la place o&ugrave; ses villes avaient exist&eacute;existé. Strigonie surtout, Strigonie, la capitale et l'ornementl’ornement de l'empirel’empire, avait &eacute;t&eacute;été comme effac&eacute;eeffacée du sol. C'estC’est &agrave;à la restauration de cette grande cit&eacute;cité que Bela, qui r&eacute;gnaitrégnait alors sur les Hongrois, commen&ccedil;acommença par appliquer toutes ses ressources. Il t&acirc;chatâcha de lui rendre sa splendeur, son animation, sa physionomie toute europ&eacute;enneeuropéenne, car au moment de l'invasionl’invasion, elle &eacute;taitétait peupl&eacute;epeuplée presque exclusivement de Fran&ccedil;aisFrançais et d'Italiensd’Italiens<span id="sdfootnote7anc">[[#sdfootnote7sym|<sup>7</sup>]]</span>. Entre autres monuments, il y fit construire, pour les fr&egrave;resfrères mineurs chez qui il avait &eacute;luélu sa s&eacute;pulturesépulture, une somptueuse &eacute;gliseéglise sous l'invocationl’invocation de la sainte Vierge<span id="sdfootnote8anc">[[#sdfootnote8sym|<sup>8</sup>]]</span>.
 
Ignorant l'ann&eacute;el’année pr&eacute;ciseprécise de la construction de Notre-Dame de Strigonie, je ne me hasarderai point &agrave;à y faire intervenir Villard de Honnecourt&nbsp; ; mais il est impossible de ne pas voir de relation entre son voyage et tant de travaux entrepris pour r&eacute;parerréparer les ravages des Tartares. Je suppose, en cons&eacute;quenceconséquence, qu'ilqu’il partit pour la Hongrie en 1244, apr&egrave;saprès d&eacute;livrancedélivrance compl&egrave;tecomplète du pays. De son aveu, il y fit un assez long s&eacute;jour&nbsp;séjour : ''la u je mes maint jor''. Deux ou trois ans justifieraient l'expressionl’expression qu'ilqu’il emploie. Donc, de retour en france vers 1247, il aurait annot&eacute;annoté son album lorsqu'illorsqu’il n'&eacute;taitn’était pas encore question de reprendre, &agrave;à la cath&eacute;dralecathédrale de Cambrai, les travaux qui furent termin&eacute;sterminés en 1251. Probablement qu'ilqu’il &eacute;taitétait alors sur le d&eacute;clindéclin de sa vie ou &agrave;à la veille de se retirer du monde, puisqu'ilpuisqu’il se s&eacute;paraitséparait de ses instruments de travail.
 
Le voyage de notre auteur en Hongrie pourrait donner lieu encore &agrave;à d'autred’autre aperçus aper&ccedil;us&nbsp;:
 
1&deg;&nbsp;° Le roi Bela &eacute;taitétait fr&egrave;refrère d'&Eacute;lisabethd’Élisabeth de Hongrie, princesse tr&egrave;strès d&eacute;votedévote &agrave;à Notre-Dame de Cambrai, et dont les offrandes servirent pr&eacute;cis&eacute;mentprécisément &agrave;à payer les travaux de reconstruction commenc&eacute;scommencés au transept de ladite &eacute;gliseéglise en 1227, sous la direction pr&eacute;sum&eacute;eprésumée de Villard de Honnecourt.
 
2&deg;&nbsp;&Eacute;lisabeth° Élisabeth de Hongrie mourut en 1231, fut canonis&eacute;ecanonisée, et devint l'objetl’objet d'und’un culte particulier &agrave;à Marbourg o&ugrave; elle avait re&ccedil;ureçu la s&eacute;pulturesépulture. L&agrave;, sous son invocation, fut construite en 1235 une magnifique &eacute;gliseéglise, la premi&egrave;repremière, de l'aveul’aveu des arch&eacute;ologuesarchéologues, que l'Allemagnel’Allemagne ait vue s'&eacute;levers’élever dans le style purement gothique ou, pour mieux dire, fran&ccedil;aisfrançais. De plus, cette &eacute;gliseéglise de Marbourg a ses croisillons arrondis&nbsp;: :disposition assez rares des &eacute;gliseséglises gothiques, que la cath&eacute;dralecathédrale de Cambrai pr&eacute;sentaitprésentait &eacute;galementégalement.
 
3&deg;&nbsp;° A sainte &Eacute;lisabethÉlisabeth fut consacr&eacute;econsacrée encore celle des chapelles de la cath&eacute;dralecathédrale de Cambrai dont la fondation, fix&eacute;efixée dans l'histoirel’histoire &agrave;à 1239, serait, selon nous, du nombre des travaux ex&eacute;cut&eacute;sexécutés par Villard de Honnecourt.
 
Ce sont l&agrave; de simples rapprochements op&eacute;r&eacute;sopérés sur des faits qui peut-&ecirc;treêtre n'ontn’ont entre eux aucune connexit&eacute;connexité, mais dont peut-&ecirc;treêtre aussi la parent&eacute;parenté sera &eacute;tablieétablie un jour par des documents sortis des archives de l'Allemagnel’Allemagne ou de la Hongrie. Jusque-l&agrave; tenons-nous-en sur Villard de Honnecourt aux dates pr&eacute;c&eacute;demmentprécédemment obtenues. Elles permettent de la faire sortir de la grande &eacute;coleécole du temps de Philippe-Auguste&nbsp; ; elles le placent au beau milieu de cette g&eacute;n&eacute;rationgénération d'hommesd’hommes par l'industriel’industrie de qui le genre gothique atteignit, comme syst&egrave;mesystème de construction, ses derniers perfectionnements. Quoi de plus digne d'attentiond’attention que cette circonstance, lorsque tout &agrave;à l'heurel’heure nous verrons Villard de Honnecourt nous livrer les proc&eacute;d&eacute;sprocédés de l'artl’art de b&acirc;tirbâtir usit&eacute;usité de son temps&nbsp; ? &Eacute;videmmentÉvidemment le manuscrit de Saint-Germain est destin&eacute;destiné &agrave;à devenir le point de d&eacute;partdépart de toutes les &eacute;tudesétudes sur cette mati&egrave;rematière, &eacute;tudeétude bien neuves encore, car jusqu'&agrave;jusqu’à pr&eacute;sentprésent il n'yn’y a gu&egrave;reguère que la conjecture qui ait &eacute;t&eacute;été appel&eacute;eappelée &agrave;à expliquer le faire des grandes constructions du XIII<sup>e</sup> si&egrave;clesiècle.
 
La meilleure description d'und’un livre de dessins serait de le reproduire par la gravure. Nayant l'avantagel’avantage de pouvoir faire passer sous les yeux du lecteur qu'unqu’un tr&egrave;strès petit nombre de figures, je devrai discourir avant tout. Cette n&eacute;cessit&eacute;nécessité m'enm’en impose une autre&nbsp;: :celle de soumettre &agrave;à une classification les mati&egrave;resmatières jet&eacute;esjetées p&egrave;lepèle-m&ecirc;lemêle dans l'albuml’album.
 
Je les classerai donc&nbsp; ; et pour cela je ne prendrai en consid&eacute;rationconsidération ni leur plus ou moins d'apparenced’apparence, ni le m&eacute;ritemérite plus ou moins grand de leur ex&eacute;cutionexécution mais seulement la nature des connaissances auxquelles elles ont rapport. Le m&ecirc;memême point de vue me fournira la mesure du d&eacute;veloppementdéveloppement &agrave;à donner &agrave;à chacune de mes explications. Les plus grands et les plus beaux dessins de Villard de Honnecourt pourront ne recevoir de moi qu'unequ’une simple mention, tandis qu j'insisteraij’insisterai sur des traits souvent informes et perdus entre d'autresd’autres figures&nbsp; : d&eacute;fautdéfaut de proportion qui en r&eacute;alit&eacute;réalité n'enn’en est pas un&nbsp; ; car l&agrave; o&ugrave; l'auteurl’auteur se montre seulement dessinateur habile, il suffit du plus court &eacute;logeéloge donn&eacute;donné &agrave;à son talent&nbsp; ; tandis que les endroits o&ugrave; para&icirc;tparaît son instruction professionnelle ne sauraient &ecirc;treêtre trop discut&eacute;sdiscutés, devant, par leur &eacute;claircissementéclaircissement, fournir &agrave;à la science des donn&eacute;esdonnées qui lui ont manqu&eacute;manqué jusqu'icijusqu’ici.
 
Neuf chapitres embrasseront facilement la totalit&eacute;totalité des remarques &agrave;à faire sur le manuscrit de Saint-Germain. Ils seront d&eacute;sign&eacute;sdésignés par les titres suivants&nbsp; :
 
1&deg;&nbsp;M&eacute;canique&nbsp;° Mécanique ; 2&deg;&nbsp;g&eacute;om&eacute;trie° géométrie et trigonom&eacute;trietrigonométrie pratique&nbsp; ; 3&deg;&nbsp;° coupe des pierre et ma&ccedil;onnerie&nbsp;maçonnerie ; 4&deg;&nbsp;° charpente&nbsp; ; 5&deg;&nbsp;° dessin de l'architecture&nbsp;l’architecture ; 6&deg;&nbsp;° dessin de l'ornement&nbsp;l’ornement ; 7&deg;&nbsp;° dessin de la figure&nbsp; ; 8&deg;&nbsp;° objets d'ameublement&nbsp;d’ameublement ; 9&deg;&nbsp;mati&egrave;res° &eacute;trang&egrave;resmatières étrangères aux connaissances sp&eacute;cialesspéciales de l'architectel’architecte et du dessinateur.
 
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<span id="sdfootnote1sym"><sup>[[#sdfootnote1anc|1]]</sup></span>[Extrait de la ''Revue arch&eacute;ologiquearchéologique'' de 1849, t. VI, p. 65 &agrave;à 80, 164 &agrave;à 188, 209 &agrave;à 226. -- ''Bibliogr''., n&deg;° 189. -- Nous avons introduit dans le texte de ce m&eacute;moiremémoire de nombreuses additions et corrections que l'auteurl’auteur avait consign&eacute;esconsignées sur les marges d'und’un exemplaire que nous avons retrouv&eacute;retrouvé dans ses papiers. -- R. L.]
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<span id="sdfootnote2sym"><sup>[[#sdfootnote2anc|2]]</sup></span>[Il porte le n&deg;&nbsp;° 19093 du fonds fran&ccedil;aisfrançais.]
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<span id="sdfootnote3sym"><sup>[[#sdfootnote3anc|3]]</sup></span>Elle est ainsi con&ccedil;ue&nbsp;:conçue :''En ce livre a quarente et j feillet'', sign&eacute;signé J. Mancel avec paraphe.
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<span id="sdfootnote4sym"><sup>[[#sdfootnote4anc|4]]</sup></span>T. 1, pl. 102.
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<span id="sdfootnote5sym"><sup>[[#sdfootnote5anc|5]]</sup></span>''Bresbiterium'' pour ''presbyterium'' est ici l'&eacute;quivalentl’équivalent de notre mot &laquo;&nbsp;ch&oelig;ur&nbsp;&raquo;« chœur ».
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<span id="sdfootnote6sym"><sup>[[#sdfootnote6anc|6]]</sup></span>Le ch&oelig;urchœur fut consacr&eacute;consacré le 18 octobre de cette ann&eacute;eannée, selon Marlot.
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<span id="sdfootnote7sym"><sup>[[#sdfootnote7anc|7]]</sup></span>Rogerii Varadicusis, ''De destructione Hungari&aelig;Hungariæ per Tartaros''.
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<span id="sdfootnote8sym"><sup>[[#sdfootnote8anc|8]]</sup></span>Johannes de Thworez, ''Chronicon Hungarorum''.