« Consolez-vous » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/87]]==
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/87]]==
 
 
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Quand je tourne mes yeux vers le chemin qui mène
À la montagne de Sion.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/88]]==
<poem>
 
C’est moi qui vous chassai d’une sainte patrie,
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O race d’Abraham, du juste qui me plut,
Il est temps que je te délivre !
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/89]]==
<poem>
 
Je rendrai leur parure à tes vignes en deuil ;
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Je le dis à ton peuple entier.
Tes paroles, tu les as mises dans ma bouche.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/90]]==
<poem>
 
Tu nous replanteras, dis-tu, sous notre ciel
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Tels qu’un étalon nourri d’orge,
Nous hennissions après la femme du voisin.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/91]]==
<poem>
 
Il est juste, aujourd’hui, que l’Éternel nous broie,
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Il nous reprenait sans hauteur ;
Il n’avait point de cris ; sa voix n’était point rude.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/92]]==
<poem>
 
Il disait : « Le Seigneur est las de votre encens ;
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Ne prophétise pas, prophète ;
O voyant, ne vois pas : tu nous réjouis peu. »
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/93]]==
<poem>
 
La tempête aurait dû nous broyer d’un coup d’aile !
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Ecoutez ! le fouet ! les clameurs !
Le tonnerre des chars, des bêtes et des hommes...
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/94]]==
<poem>
 
Fiers, sans délier leurs sandales ni s’asseoir,
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Il ne souffrit qu’au fond de l’âme.
Nos péchés, sans rien dire, il en porta le poids.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/95]]==
<poem>
 
A l’heure du sommeil, sous les tristes saulaies,
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<center>*</center>
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/96]]==
<poem>
 
Oui, répond l’Éternel, c’est bien : courbe la tête,
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Quand tu serais couvert parles eaux de l’abîme,
Je serais encore avec toi !
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/97]]==
<poem>
 
Mais je te yeux, et sans partage.
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Pour offrir des gâteaux à la Reine du ciel :
Puis elles s’enfonçaient dans ses cryptes profondes.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/98]]==
<poem>
 
Ne condamniez-vous pas vos premiers-nés au feu ?
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Ma main trop courte pour sauver !</poem>
 
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/99]]==
 
===II===
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Tu grandis et voilà que tu devins nubile ;
Je voyais croître ta beauté.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/100]]==
<poem>
 
Puis ton sein délicat se gonfla davantage.
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Certes, c’est bien le, vent du mâle qu’elle flaire,
Et non pas la fraîcheur des eaux !
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/101]]==
<poem>
 
Brûlante de désir parmi les térébinthes,
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Je leur dis : « Prenez-la ! qu’elle vous satisfasse !
Car ce n’est pas moi qui la veux. »
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/102]]==
<poem>
 
Je dis, ô malheureuse, et tu fus lapidée
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Afin que dans tes yeux l’espérance renaisse,
Ne sera plus qu’un lit de fleurs.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/103]]==
<poem>
 
Viens, ne t’enfonce pas dans ta douleur sauvage l
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Que la poussière de tes pieds.</poem>
 
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/104]]==
 
===III===
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Dites, vallons bénis, voyez-vous la cognée
Qui se raille du bûcheron ?
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/105]]==
<poem>
 
« Pour moi l’avenir est sans voiles,
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J’irai vers lui, plus haut que les astres du ciel,
Et je renverserai son trône ! »
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/106]]==
<poem>
 
C’est bien, c’est bien ! Dans un instant,
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Et, l’ayant abattu, je couvris de ses branches
Les montagnes et les vallons.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/107]]==
<poem>
 
Or, sa chute prédit la tienne.
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Le harem est noyé de sang. Les fils du roi,
On les écrase au coin des rues.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/108]]==
<poem>
 
Toi, tous tes pas sont épiés ;
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Rêve sur un fût de colonne.</poem>
 
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/109]]==
 
===IV===
Ligne 547 ⟶ 608 :
Mais qui peut résister, Roi destructeur des rois,
Aux colères que tu déchaînes ?
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/110]]==
<poem>
 
Devant mon temple profané,
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Vous formiez contre moi d’exécrables souhaits ;
Je vous vannerai donc avec un van terrible.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/111]]==
<poem>
 
Ne te réjouis pas, terre du Philistin !
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Ne songe pas à la défense
Et, le cœur défaillant, plonge sous les roseaux.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/112]]==
<poem>
 
O le plus monstrueux de tous les crocodiles,
Ligne 619 ⟶ 689 :
On entend retentir, dès qu’a brillé son glaive,
Les harpes et les tambourins.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/113]]==
<poem>
Qui vient à nous avec cette robe pourprée ?
— C’est moi, dit l’Éternel, c’est moi !
Ligne 636 ⟶ 709 :
===V===
<poem>
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/114]]==
<poem>
 
Sortez, dit notre Dieu, des portes de Babel !
Vos prières sont exaucées.
Ligne 658 ⟶ 735 :
Vous êtes mes brebis encore,
Mes agneaux que j’arrache aux griffes du lion.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/115]]==
<poem>
 
Je rassure celui qui tremble,
Ligne 684 ⟶ 764 :
L’air de Jérusalem enivre
Le pèlerin qui marche en essuyant ses yeux.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/116]]==
<poem>
 
Ah ! tressaillez, cieux prophétiques !
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O fille de Sion, frappe la terre : exulte,
O fille de Jérusalem !
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/117]]==
<poem>
 
Car la cité de mes entrailles,
Ligne 738 ⟶ 824 :
Tes vignes, ô Jacob, mon peuple ! l’étranger
Ne viendra point les vendanger.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/118]]==
<poem>
Tu jouiras en paix de ta récolte entière,
De tout le travail de tes bras ;
Ligne 764 ⟶ 853 :
Car la voici transfigurée
Et les incirconcis ne la fouleront plus.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/119]]==
<poem>
 
Regardez : je lui rends ma tendresse première,
Ligne 786 ⟶ 878 :
Voilà ce qu’il fait dire aux lèvres inspirées
Qu’il purifia par le feu.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/120]]==
<poem>
 
Béni soit le Dieu de nos pères !
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L’homme aux vastes conseils, le prince de la paix,
Lui, le souffle de notre vie !
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/121]]==
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Il reçoit les nobles présents
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Et la brebis, sans nul effroi,
Sera couchée auprès du lion pacifique.
</poem>
==[[Page:Bouchor - Les Symboles, première série.djvu/122]]==
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Vos enfants à peine sevrés