« Page:Verne - Un capitaine de quinze ans, Hetzel, 1878.djvu/124 » : différence entre les versions
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<section begin=s1/>goutte d’eau n’avait pénétré par les coutures bien étanches de la coque et du pont. Les pompes étaient parfaitement franches. Sous ce rapport, il n’y avait rien à craindre. |
<section begin="s1"/>goutte d’eau n’avait pénétré par les coutures bien étanches de la coque et du pont. Les pompes étaient parfaitement franches. Sous ce rapport, il n’y avait rien à craindre. |
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Restait donc cet interminable ouragan dont rien ne semblait devoir modérer la fureur. Si, dans une certaine mesure, Dick Sand pouvait mettre son navire en état de lutter contre la tourmente, il ne pouvait ordonner à ce vent de mollir, à ces lames de s’apaiser, à ce ciel de se rasséréner. À bord, s’il était « maître après Dieu », hors du bord, Dieu seul commandait aux vents et aux flots. |
Restait donc cet interminable ouragan dont rien ne semblait devoir modérer la fureur. Si, dans une certaine mesure, Dick Sand pouvait mettre son navire en état de lutter contre la tourmente, il ne pouvait ordonner à ce vent de mollir, à ces lames de s’apaiser, à ce ciel de se rasséréner. {{Corr|A|À}} bord, s’il était « maître après Dieu », hors du bord, Dieu seul commandait aux vents et aux flots. |
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{{c|Chapitre XIII<br>Terre ! Terre !}} |
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{{t3|{{sc|terre ! terre !}}|CHAPITRE XIII}}<br /> |
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Cependant, cette confiance, dont s’emplissait instinctivement le cœur de Dick Sand, allait être en partie justifiée. |
Cependant, cette confiance, dont s’emplissait instinctivement le cœur de Dick Sand, allait être en partie justifiée. |
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Les passagers commencèrent à reparaître sur le pont. Ils ne couraient plus le risque d’être emportés par quelque paquet de mer. |
Les passagers commencèrent à reparaître sur le pont. Ils ne couraient plus le risque d’être emportés par quelque paquet de mer. |
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Ce fut Mrs. Weldon qui, la première, quitta le carré où Dick Sand, par prudence, l’avait obligée à se renfermer pendant toute la durée de cette longue tempête. Elle vint causer avec le novice, qu’une volonté vraiment surhumaine avait rendu capable de résister à tant de fatigues. Amaigri, pâle sous le hâle de son teint, il eût dû être affaibli par la privation de ce sommeil, si nécessaire à son âge !<section end=s2/> |
Ce fut Mrs. Weldon qui, la première, quitta le carré où Dick Sand, par prudence, l’avait obligée à se renfermer pendant toute la durée de cette longue tempête. Elle vint causer avec le novice, qu’une volonté vraiment surhumaine avait rendu capable de résister à tant de fatigues. Amaigri, pâle sous le hâle de son teint, il eût dû être affaibli par la privation de ce sommeil, si nécessaire à son âge !<section end="s2"/> |