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<section begin="Poem125"/><poem>
<poem>Plus cuide aller vers vous, mains sçay comment,
Plus cuide aller vers vous, mains sçay comment,
{{numVers|25}}Plus suis espris, et plus ay de tourment,
Plus pleure et plains, et plus pleurer desire,
{{NumVers|25}}Plus suis espris, et plus ay de tourment,
Plus pleure et plains, et plus pleurer desire,
Plus chose n’est qui me puisse souffire,
Plus n’ay repos, je hay les jours et nuys,
Plus chose n’est qui me puisse souffire,
Plus que jamais a douleur me fault duire,
Plus n’ay repos, je hay les jours et nuys,
Plus que jamais a douleur me fault duire,
{{numVers|30}}Puis que de vous aproucher je ne puis.
{{NumVers|30}}Puis que de vous aproucher je ne puis.
Plus n’ay mestier de jouer ne de rire,
Plus n’est le temps si non du tout despire,
Plus cuide avoir de doulceur les apuys,
Plus suis adonc desplaisant et plain d’ire,
{{numVers|35}}Puis que de vous aproucher je ne puis.


Plus n’ay mestier de jouer ne de rire,
{{Centré|{{sc|cxxvi}} }}
Plus n’est le temps si non du tout despire,
{{Centré|BLOSSEVILLE}}
Plus cuide avoir de doulceur les apuys,
{{lettrine|V}}OUS qui parlés de la beauté d’Elaine ''(f.65 v°)''
Plus suis adonc desplaisant et plain d’ire,
Qui de Paris fut en Grece ravie,
{{NumVers|35}}Puis que de vous aproucher je ne puis.
Et de Judit la preuse souveraine,
</poem>
Par qui perdit Ollofferne la vie,
<section end="Poem125"/>
{{numVers|5}}Avoir deussiez de parler plus d’envie
<section begin="Poem126"/>{{T4|{{sc|Blosseville}}|CXXVI|lh=1em|mt=3em|mb=2em}}
D’une pour qui bien devons priser l’M<ref>{{sc|cxxvi}}. ''Ms. fr.'' 9223 lame; ''voy. plus haut le rondeau {{sc|lxxxii}}.</ref>,
<poem>
{{NumVers|''(fol. 65 v°)''|30em}}{{lettrine|V}}{{sc|ous}} qui parlés de la beauté d’Elaine
Qui de Paris fut en Grece ravie,
Et de Judit la preuse souveraine,
Par qui perdit Ollofferne la vie,
{{NumVers|5}}Avoir deussiez de parler plus d’envie
D’une pour qui bien devons priser l’M<ref>CXXVI. ''Ms. fr.'' 9223 lame ; ''voy. plus haut le rondeau'' LXXXII.</ref>
Qui en estoit par trop plus assouvie :
Qui en estoit par trop plus assouvie :
Je requier Dieu qu’il en veuille avoir l’ame.
Je requier Dieu qu’il en veuille avoir l’ame.

De cela fut Polissenne moult plaine
De cela fut Polissenne moult plaine
{{numVers|10}}Dont Achillès vouloit faire s’amye,</poem>
{{NumVers|10}}Dont Achillès vouloit faire s’amye,
</poem><section end="Poem126"/>