« Les Moines (Recueil)/Rentrée des moines » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications |
m Typographie |
||
Ligne 10 :
:On dirait que le site entier sous un lissoir
:Se lustre et dans les lacs voisins se réverbère ;
:
:Où le soleil descend les escaliers du soir.
:Une étoile
:Lumière
:Se reflète, mobile et fixe, au fond de
:Où le courant la lave, avec une onde lente.
:A travers les champs verts
:La route dont
:Elle longe les noirs massifs des sapinières
:Et monte au carrefour couper le pavé blanc.
:Au loin scintille encore une lucarne ronde
:Qui
:Là, le dernier reflet du couchant
:Comme, en un trou profond et ténébreux, la sonde.
:Et rien ne
:Rien - le site vêtu
:Semble enfermer en lui, comme une basilique,
:La présence muette et nocturne de Dieu.
Ligne 41 :
:A ceux qui crèvent seuls, mornes, sales, pouilleux,
:Et que nul de regrets ni de pleurs
:Et
:Sans
:Aux mendiants mordus de misères avides,
Ligne 52 :
:Et tels les moines blancs traversent les champs noirs,
:Faisant songer au temps des jeunesses bibliques
:Où
:En longs manteaux de lin, dans
:::III
Ligne 59 :
:Brusque, résonne au loin un tintement de cloche,
:Qui casse du silence à coups de battant clair
:Par-dessus les hameaux, et jette à travers
:Un long appel, qui long, parmi
:Il proclame que
:Où les moines
:Et promener sur leurs consciences funèbres
:La froide cruauté de leurs regards
:Et les voici priant : tous ceux dont la journée
:
:Ceux dont
:
:Ceux dont la solitude âpre et mâle a rendu
:
:Jette vers Dieu la voix de sa maigreur sanglante,
:Ceux dont les tourments noirs ont fait le corps tordu.
Ligne 83 :
:A leurs frères pieux disent, à lente voix,
:
:Il est un moribond qui
:Et
:Pour
:Qui, le ventre troué de faim, ne peuvent plus
:Se béquiller au loin dans les enclos feuillus
|