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l’âme et l’esprit une distinction qui s’est perdue dans l’enseignement populaire où l’esprit et l’âme sont identifiés, si bien que toute l’évolution de l’homme y devient confuse. L’esprit est divin : « Ne savez-vous pas, dit saint Paul, que vous êtes le temple de Dieu et que l’esprit de Dieu demeure en vous ?<ref>Première aux Corinthiens, III, 16.</ref>. » Les termes employés ici sont exactement les mêmes que la littérature hindoue nous a rendus si familiers lorsqu’elle nous a montré le corps humain désigné par les termes de ''Vishnoupûra, Brahmapûra'', la ville ou cité de Brahma ou de Vishnou. Ici, saint Paul, qui était lui-même un initié, parle du corps humain comme du temple de Dieu et de l’esprit de Dieu comme demeurant en ce temple. Puis — et c’est le passage que j’avais en vue en vous indiquant que je ferais allusion à la parenté du Christ avec Dieu, proclamée à son baptême, — nous trouvons les Juifs attaquant Jésus parce qu’il revendique le titre de Fils de Dieu. Son plaidoyer est remarquable : Il ne dit pas comme pourrait le dire de lui un chrétien moderne : « Oui, je suis le Fils de Dieu, ce que nul autre homme ne peut être » ;
l’âme et l’esprit une distinction qui s’est
perdue dans l’enseignement populaire où
l’esprit et l’âme sont identifiés, si bien que
toute l’évolution de l’homme y devient confuse. L’esprit est divin : « Ne savez-vous pas,
dit saint Paul, que vous êtes le temple de
Dieu et que l’esprit de Dieu demeure en
vous ?<ref>Première aux Corinthiens, III, 16.</ref>. » Les termes employés ici sont exactement les mêmes que la littérature hindoue
nous a rendus si familiers lorsqu’elle nous a
montré le corps humain désigné par les termes
de ''Vishnoupûra, Brahmapâra'', la ville ou cité
de Brahma ou de Vishnou. Ici, saint Paul, qui
était lui-même un initié, parle du corps humain comme du temple de Dieu et de l’esprit
de Dieu comme demeurant en ce temple.
Puis — et c’est le passage que j’avais en vue
en vous indiquant que je ferais allusion à la
parenté du Christ avec Dieu, proclamée à son
baptême, — nous trouvons les Juifs attaquant
Jésus parce qu’il revendique le titre de Fils
de Dieu. Son plaidoyer est remarquable : Il
ne dit pas comme pourrait le dire de lui un
chrétien moderne : « Oui, je suis le Fils de
Dieu, ce que nul autre homme ne peut être » ;