« Page:Anonyme - Rondeaux et autres poésies du XVème.djvu/170 » : différence entre les versions

Pywikibot touch edit
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<section begin="Poem113"/><poem>
<poem>Vous en parlez<ref>''Ms. fr.'' 9223 parler.</ref>, et je m’en tais ;
Vous en parlez<ref>''Ms. fr.'' 9223 parler.</ref>, et je m’en tais ;
J’en ay le dueil, [et vous la joye,
J’en ay le dueil, [et vous la joye,
J’en ay la guerre, et vous la paiz.]
J’en ay la guerre, et vous la paiz.]
Vous vous bangnez, et je me noye,
{{numVers|10}}Vous vous faictez, je me deffais,
Vous me blasmez, dont ne<ref>''Jard. de Plais''. nen.</ref> puis mais,
Vous ne voulez, que g’y pourvoye ;
J’en ay le dueil, [et vous la joye,
J’en ay la guerre, et vous la paiz,
{{numVers|15}}J’en cours, et vous allez en paiz,
J’en ay courroux, qui vous resjoye.]


Vous vous bangnez, et je me noye,
{{Centré|{{sc|cxiv}}}}
{{NumVers|10}}Vous vous faictez, je me deffais,
Vous me blasmez, dont ne<ref>''Jard. de Plais''. nen.</ref> puis mais,
{{Centré|LE ROUSSELLET}}
Vous ne voulez, que g’y pourvoye ;

J’en ay le dueil, [et vous la joye,
{{lettrine|V}}EU qu’oncques mès ne vous meffis, ''(fol.59 v°)''
Si durs termes vous me tenez,
J’en ay la guerre, et vous la paiz,
{{NumVers|15}}J’en cours, et vous allez en paiz,
Qu’il me semble que mesprenez
J’en ay courroux, qui vous resjoye.]
</poem>
<section end="Poem113"/>
<section begin="Poem114"/>{{T4|{{sc|Le Roussellet}}|CXIV|lh=1em|mt=3em|mb=2em}}
<poem>
{{NumVers|''(fol. 59 v°)''|30em}}{{lettrine|V}}{{sc|eu}} qu’oncques mès ne vous meffis,
Si durs termes vous me tenez,
Qu’il me semble que mesprenez
Envers moy plus que je ne dis.
Envers moy plus que je ne dis.

{{numVers|5}}Sur mon ame je m’esbays
{{NumVers|5}}Sur mon ame je m’esbays
Quel plaisir a ce vous prenez,
Quel plaisir a ce vous prenez,
Veu qu’oncques mès [ne vous meffis.]
Veu qu’oncques mès [ne vous meffis.]

Conclusion : il m’est advis
Conclusion : il m’est advis
Que tellement m’entretenez
Que tellement m’entretenez
{{numVers|10}}Et mon fait si mal comprenez,
{{NumVers|10}}Et mon fait si mal comprenez,
Que jamais on ne pourroit pis,
Que jamais on ne pourroit pis,
Veu<ref>{{sc|cxiv}}. ''Ms. fr''. 9223 Plus.</ref> [qu’oncques mès ne vous meffis.]</poem>
Veu<ref>CXIV. ''Ms. fr.'' 9223 Plus.</ref> [qu’oncques mès ne vous meffis.]
</poem><section end="Poem114"/>