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{{tiret2|l’igno|rance,}} entre les lumières et la superstition. Elle éclata, forte et violente, ayant pour centre principal Alexandrie ; pour acteurs, d’une part les gnostiques, de l’autre la masse des chrétiens. Si l’on se reporte à l’histoire, on y trouve de grands gnostiques essayant d’introduire sous de nouveaux noms, la sagesse de l’Orient dans cette religion nouvelle, destinée à être contenue dans un cadre moderne. Le grand Valentin écrit alors son apocalypse de la Sagesse, la ''Pistis Sophia'', le trésor le plus précieux de l’ancien occultisme chrétien, qui vient d’être révélé au monde anglais par la traduction de M. G.-R.-S. Mead, alors secrétaire de la section européenne de la Société théosophique. M. Mead écrit dans son introduction : « Considérons le mouvement qui se produisit vers l’an 150 après Jésus-Christ. À cette époque, les Logia originelles, l’Évangile primitif du Christianisme avait disparu et les Évangiles synoptiques avaient tous pour cadre la vie du grand Maître de la foi, telle qu’elle était conservée par la tradition. La nouvelle religion, flot de la marée populaire, montait exclusivement de l’océan des traditions juives et précipitait une conception plus universelle du Christianisme dans le même torrent
{{tiret2|l’igno|rance,}} entre les lumières et la superstition.
Elle éclata, forte et violente, ayant pour centre principal Alexandrie ; pour acteurs, d’une
part les gnostiques, de l’autre la masse des
chrétiens. Si l’on se reporte à l’histoire, on y
trouve de grands gnostiques essayant d’introduire sous de nouveaux noms, la sagesse de
l’Orient dans cette religion nouvelle, destinée
à être contenue dans un cadre moderne. Le
grand Valentin écrit alors son apocalypse de
la Sagesse, la ''Pistis Sophia'', le trésor le plus
précieux de l’ancien occultisme chrétien, qui
vient d’être révélé au monde anglais par la
traduction de M. G.-R.-S. Mead, alors secrétaire de la section européenne de la Société
théosophique. M. Mead écrit dans son introduction : « Considérons le mouvement qui se
produisit vers l’an 150 après Jésus-Christ. À
cette époque, les Logia originelles, l’Évangile
primitif du Christianisme avait disparu et les
Évangiles synoptiques avaient tous pour cadre
la vie du grand Maître de la foi, telle qu’elle
était conservée par la tradition. La nouvelle
religion, flot de la marée populaire, montait
exclusivement de l’océan des traditions juives
et précipitait une conception plus universelle
du Christianisme dans le même torrent