« Revue des Romans/Roger de Beauvoir » : différence entre les versions

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{{ChapitreNav|[[Revue des romans]].<br/> Recueil d’analyses raisonnées des productions remarquables des plus célèbres romanciers français et étrangers.<br/>Contenant 1100 analyses raisonnées, faisant connaître avec assez d’étendue pour en donner une idée exacte, le sujet, les personnages, l’intrigue et le dénoûment de chaque roman.<br/>1839|[[Eusèbe Girault de Saint-Fargeau|Eusèbe G*****]]||[[Revue des Romans/Regina Maria Roche|Roche]]||[[Revue des Romans/Jeanne-Marie Roland de La Platière|Roland de la Platrière]]}}
 
 
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<div style="text-align:center">'''ROGER DE BEAUVOIR''' (E.).</div>
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'''L’EXCELLENZA''', ou ''les Soirées au Lido, 2 vol. in-8, 1833''. — De brillantes couleurs, des saillies spirituelles, un talent de narration remarquable, et une connaissance parfaite de l’Italie, qu’il a habitée longtemps, distinguent les contes de M. de Beauvoir et leur donnent un cachet tout particulier. Lea Marini, la plus jolie nouvelle de ce recueil, est surtout contée avec beaucoup d’art. Venise, dont on a tant abusé, y est dépeinte avec grandeur, enrichie de coloris ; et tous les autres petits poëmes en prose dont se compose le livre des Soirées au Lido, saisissent par un puissant intérêt dramatique.
 
'''L’AUBERGE DES TROIS PINS''', ''in-8, 1836''. (''En société avec M. Alphonse Roger''.) — L’Auberge des trois pins est une hôtellerie située près d’Anvers, dont le nom vient d’une vieille aventure où nous voyons le diable aux prises avec un comédien. Après avoir raconté
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avec beaucoup de charme la légende de l’auberge, M. Roger de Beauvoir passe du XVI<small><sup>e</sup></small> siècle à la Belgique de nos jours, et fait un tableau brillant et animé de Bruxelles ; son portrait du comte de Bagnères, un de ces chevaliers d’industrie qui ont fixé leur séjour dans la capitale de la Belgique, et le roman qui l’encadre, offrent une lecture fort attrayante. — Les deux autres nouvelles sont de M. Alphonse Royer. Don Micaëla est une nouvelle historique empruntée aux souvenirs du XV<small><sup>e</sup></small> siècle. Le Juge de son honneur, épisode récent, est un drame de famille, où un époux outragé se venge selon les vieilles mœurs des seigneurs flamands.
 
'''HISTOIRES CAVALIÈRES''', ''in-8, 1837''. — Ce livre est un recueil de nouvelles pleines d’incidents curieux et de charmants détails, parmi lesquels on remarque : le Puits d’amour, la Chapelle ardente, Deux misères, la Chambre d’amie, le Sphinx de la cour, la Femme de Cassandre, René le Tueur, David Dick, etc. — Un Caprice d’été est un conte charmant, où l’auteur nous montre deux comtesses émancipées, s’échappant un matin de leur hôtel pour aller nager aux bains Ouarnier. Une de ces comtesses a un mari jaloux comme on ne l’est plus ; le comte Delci a surpris de secrètes intelligences entre sa femme et son secrétaire. Le jour où la comtesse s’est rendue à l’école de natation, le jeune secrétaire est allé, de son côté, se baigner dans la rivière ; le comte l’a suivi, et au moment où il passe devant les bains Ouarnier, il plonge sous l’eau et le frappe d’un coup de poignard. Le jour même de ce terrible événement le comte partit pour une mission diplomatique, et la comtesse alla s’enfermer aux trappistines de Mondaye.