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On dit que Balzac charge sa copie et ses épreuves d’une manière fantastique et désordonnée. Un roman passe par une série de genèses, où se disperse non-seulement l’unité de la phrase, mais aussi de l’œuvre. C’est sans doute cette mauvaise méthode qui donne souvent au style ce je ne sais quoi de diffus, de bousculé et de brouillon, — le seul défaut de ce grand historien.
On dit que Balzac charge sa copie et ses épreuves d’une manière fantastique et désordonnée. Un roman passe par une série de genèses, où se disperse non-seulement l’unité de la phrase, mais aussi de l’œuvre. C’est sans doute cette mauvaise méthode qui donne souvent au style ce je ne sais quoi de diffus, de bousculé et de brouillon, — le seul défaut de ce grand historien.



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<br />'''VI'''

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<br /><small>'''DU TRAVAIL JOURNALIER ET DE L’INSPIRATION'''</small>
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L’orgie n’est plus la sœur de l’inspiration : nous avons cassé cette parenté adultère. L’énervation rapide et la faiblesse de quelques belles natures témoignent assez contre cet odieux préjugé.
L’orgie n’est plus la sœur de l’inspiration : nous avons cassé cette parenté adultère. L’énervation rapide et la faiblesse de quelques belles natures témoignent assez contre cet odieux préjugé.