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naissances successives. La vraie science est définie comme étant ce que je viens de vous dire au sujet du Samsâra ; il faut y ajouter la différence entre Jiva et Dravya et les six sortes de substances (dharma, adharma, l’espace, le temps, la matière, l’âme) ; il faut aussi connaître les neuf vérités : Jiva, l’âme ; iajîva, les choses inanimées ; bandha, l’enchaînement de l’âme par karma ; punya, le mérite ; pâpa, le démérite ; âsrava, ce qui amène l’âme à être affectée par le péché ; samvara, la possibilité de détourner âsrava par la vigilance ; l’annihilation du karma ; la délivrance finale : voilà les neuf vérités<ref>''Uttarâdhyayana,'' 14.</ref>.
naissances successives. La vraie science est
définie comme étant ce que je viens de vous
dire au sujet du Samsâra ; il faut y ajouter la
différence entre Jiva et Dravya et les six sortes
de substances (dharma, adharma, l’espace, le
temps, la matière, l’âme) ; il faut aussi connaître les neuf vérités : Jiva, l’âme ; iajîva, les
choses inanimées ; bandha, l’enchaînement de
l’âme par karma ; punya, le mérite ; pâpa, le
démérite ; âsrava, ce qui amène l’âme à être
affectée par le péché ; samvara, la possibilité
de détourner âsrava par la vigilance ; l’annihilation du karma ; la délivrance finale : voilà
les neuf vérités<ref>''Uttarâdhyayana,'' 14.</ref>.


Nous trouvons ensuite une définition de la vraie conduite. Celle-ci, Sarâga, jointe au désir, mène à Svarga — ou elle mène à devenir Deva, ou bien à la souveraineté des Devas, des Asuras et des hommes, mais non pas à la libération. Mais la vraie conduite, quand elle est Vîtarâga, libérée de tout désir, c’est cela et cela seul qui conduit à la libération finale. Si nous poursuivons la carrière du Jiva, nous le trouvons rejetant Moha, l’illusion ; Râga, le désir ; Dvesha, la haine — et {{tiret|naturel|lement}}
Nous trouvons ensuite une définition de la
vraie conduite. Celle-ci, Sarâga, jointe au
désir, mène à Svarga — ou elle mène à devenir
Deva, ou bien à la souveraineté des Devas,
des Asuras et des hommes, mais non pas à
la libération. Mais la vraie conduite, quand
elle est Vîtarâga, libérée de tout désir, c’est
cela et cela seul qui conduit à la libération
finale. Si nous poursuivons la carrière du Jiva,
nous le trouvons rejetant Moha, l’illusion ;
Râga, le désir ; Dvesha, la haine — et {{tiret|naturel|lement}}