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amarres, pour mieux combattre ses agresseurs dont les djermes arrivaient et s’amarraient aussi à celles qui les précédaient. Alors, rangés sur nos bâtimens, nous fîmes un feu de file nourri et appuyé de six coups de canon. Exécuté dans l’obscurité, ce feu étonne l’ennemi qui, cessant de marcher à la hauteur de la flottille, se contente d’en harceler la queue jusqu’au mouillage de Miniéh, à l’est de Damiette ; là recommence ses vociférations et son vacarme qui sont entendus de Damiette. Ses barques s’approchent de terre, comme pour opérer un débarquement, dans l’espoir que les Français abandonneront leurs djermes ; mais le général fait rester les troupes à bord et recommencer le feu, tant pour repousser l’ennemi que pour avertir le général Vial de la présence de la flottille. Déjà l’une de ses patrouilles, chargée d’observer le lac, arrivait à Miniéh, quand les ennemis, au lever de la lune, opèrent leur retraite, conduits par ce même Hassan-Toubar qui était résolu de résister aux Français. Quelques jours