« Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 2.djvu/337 » : différence entre les versions

(Aucune différence)

Version du 3 avril 2016 à 14:06

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Youddhishthira lui rendit autant d’honneurs, qu’en méritait sa condition. Maya les reçut, Bharatide, après qu’il eut commencé par lui en adresser lui-même. 15.

Le Daîtya se prit alors, monarque des hommes, à raconter au milieu des fils de Pândou l’histoire des Asouras.

Après un moment de réflexions et de repos, l’émule de Viçvakarma se mit à construire le palais des magnanimes Pândouides, 16-17.

Suivant les idées du noble Krishna et des fils de Kountî. Dans un jour saint, ayant répandu les paroles de bonne fortune sur la fête, rassasié de lait tous les principaux des brahmes par milliers et versé maintes sortes de richesses dans leurs mains, l’architecte à la grande splendeur, à la grande puissance, fit mesurer un palais de dix mille coudées sur chaque face, ravissant, de formes célestes et doué des avantages de toutes les saisons. 18-19-20.

Après qu’il eut habité dans le Khândava-Prastha une demeure commode, honoré avec affection par les fils de Prithâ, lui, bien digne de tous les honneurs, Djanârdana aux grands yeux, désirant voir son père, de tourner sa pensée vers son départ. Il dit adieu à Dharmarâdja et à Kountî ; il se prosterna, la tête aux pieds de cette sœur de son père, lui Kéçava, devant lequel doit se prosterner le monde entier ! Il fut ensuite baisé par elle sur la tête et serré dans ses bras. 21-22-23.

Immédiatement après, Krishna à la vaste renommée vit sa sœur. Hrishîkéça, versant des larmes de joie, s’avança vers elle ; 24.

Et Bhagavat tint à la noble Soubhadrâ aux nobles paroles un langage convenable, vrai, bon, supérieur, accompagné de délicatesse. 25.