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et essaya d’apprendre d’eux le secret ; ils étaient versés dans la philosophie et la religion et Siddharta pensait apprendre d’eux la cause et le remède de l’affliction. Il étudia les mystères de la philosophie, il s’assit aux pieds des reclus, apprenant d’eux toutes les subtilités de la métaphysique et finalement, désespérant, il se releva, sentant que là n’était pas le remède à l’affliction, que ce n'était pas par une simple étude intellectuelle que le salut des hommes serait trouvé. Poursuivant son chemin, il rencontra cinq ascètes, et pendant six ans il se consacra à la vie ascétique, pratiquant des pénitences plus grandes qu’aucun autre n’en pratiquait, ayant fini par réduire sa nourriture à un simple grain par jour, jusqu’à ce que, finalement, il tombât, émacié, sans connaissance et sans force, usé par la rigueur de son austérité. Une jeune fille qui passait, Nanda, lui apporta du riz et du lait ; il prit cette nourriture et se releva restauré, mais lorsque ses camarades virent qu’il avait pris de la nourriture, ils détournèrent de lui en disant : » Cet ascète est en train de retourner au monde, il est las de l’austérité et indigne de la vocation sacrée. » Ils le laissèrent ; et de nouveau il poursuivit son {{tiret|che|min}}
et essaya d’apprendre d’eux le secret ; ils
étaient versés dans la philosophie et la religion et Siddharta pensait apprendre d’eux la
cause et le remède de l’affliction. Il étudia les
mystères de la philosophie, il s’assit aux
pieds des reclus, apprenant d’eux toutes les
subtilités de la métaphysique et finalement,
désespérant, il se releva, sentant que là n’était
pas le remède à l’affliction, que ce n'était pas
par une simple étude intellectuelle que le salut des hommes serait trouvé. Poursuivant
son chemin, il rencontra cinq ascètes, et pendant six ans il se consacra à la vie ascétique,
pratiquant des pénitences plus grandes qu’aucun autre n’en pratiquait, ayant fini par réduire sa nourriture à un simple grain par
jour, jusqu’à ce que, finalement, il tombât,
émacié, sans connaissance et sans force, usé
par la rigueur de son austérité. Une jeune fille
qui passait, Nanda, lui apporta du riz et du
lait ; il prit cette nourriture et se releva restauré, mais lorsque ses camarades virent qu’il
avait pris de la nourriture, ils détournèrent
de lui en disant : » Cet ascète est en train de
retourner au monde, il est las de l’austérité et
indigne de la vocation sacrée. » Ils le laissèrent ; et de nouveau il poursuivit son {{tiret|che|min}}