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+assez sot pour ne pas se connaitre, comment
-–
+pourrait-il ordonner l’univers ?
-Coulommiers. Imp. PAUL BRODARD.
-thèse, un terrain commun où les savants
+'''''Fasc. X.''''' — ''Une religion universelle est-elle possible ? est-elle désirable ?'' par {{sc|Goblet d’Alviella}}. —
+L’accord pratique des religions
+est beaucoup plus réalisable que
+l’harmonie théorique : il suffit pour cela
+de reconnaître qu’il existe des devoirs
+religieux, et l’accomplissement sincère de
+ces devoirs mène au salut. L’unité religieuse
+se produit sur le terrain de l’amélioration
+morale.
+'''''Fasc. XI.''''' — ''Le problème religieux dans la pensée contemporaine'', par D. {{sc|Parodi}}. —
+L’esprit positiviste est allé lui-même au
+devant de l’esprit religieux. Au point de
+vue psychologique, la pathologie n’a pas
+dit le dernier mot dans l’étude des phénomènes
+religieux. Au point de vue psychologique
+social, la religion est un principe
+de cohésion ; au point de vue philosophique,
+le mécanisme a reculé comme
+explication totale des choses. Une philosophie,
+même « athée », serait religieuse,
+à la condition « qu’elle pût s’identifier
+par l’esprit et le cœur à l’universelle
+nécessité ».
+'''''Fasc. XII.''''' — ''Antagonisme du sentiment religieux et de la morale'', par {{sc|Jules de Gaultier}}. — Le point de vue religieux
+justifiant l’œuvre divine est exclusif du
+point de vue moral, lequel suppose
+l’existence du mal. Il est impossible de
+fonder une morale sur une religion : la
+religion fournit l’être et non le devoir
+être ; elle est une justification de l’existence
+dans sa perfection immédiate.
+{{t3|'''INFORMATIONS'''}}
+La librairie {{sc|Quelle}} et {{sc|Meyer}} de Leipzig
+entreprend la publication d’un périodique
+hebdomadaire qui, sous le titre ''Die Geisteswissenschaften'',
+embrassera la philosophie,
+la psychologie, les mathématiques,
+la science des religions, la science historique.
+la linguistique, l’histoire de l’art,
+la science du droit et les sciences politiques,
+les sciences économiques et sociales,
+la science militaire, la pédagogie.
+MM. {{sc|Otto Buek}} et {{sc|Paul Herre}}, qui ont
+assumé la direction de ce périodique
+nouveau, se sont proposé de remédier
+à la dispersion et à l’isolement des
+diverses disciplines scientifiques en créant
+en quelque sorte un laboratoire de synthèse,
+un terrain commun où les savants
 peuvent se rencontrer, sortir de l’étroitesse
-de leur spécialilé et entrer en contact
+de leur spécialité et entrer en contact
 fructueux les uns avec les autres. Ils
 se sont proposé en même temps de donner
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 d’y être apportées. Chaque numéro doit
 donc en principe contenir des dissertations
-doctrinales (dans le n° l on trouvera
+doctrinales (dans le n° 1 on trouvera
-des études de MM. IIerjia.nn Cohen
+des études de MM. {{sc|Hermann Cohen}}
-sur les Geisteswissenschaften et la philosophie,
+sur les ''Geisteswissenschaften et la philosophie'',
-Rudolf Eucken sur l’uni/icalion des
+{{sc|Rudolf Eucken}} sur l’''unification des Geisteswissenschaften'', {{sc|Robert von Pöhlmann}}
+sur ''l’Hellénisme et la liberté de penser'') ;
-Geisteswissenschaflen, Robert von PôhlMAfi.N
+des communications relatives à
-sur V Eellénisme et- la liberté de
-penser); des communications relatives à
 des questions d’organisation scientifique
 et de méthode, d’enseignement (ainsi dans
-le n° d’octobre 1013 celles d’ÉDOUARD
+le n° d’octobre 1913 celles d’{{sc|Édouard Spranger}}
-Spranger sur la vocation de notre temps
+''sur la vocation de notre temps pour la fondation des Universités'', de
+M. Strzygowski sur l’''Institut d’histoire de l’art à l’Université de Vienne'') ; des rapports
-pour la fondation des Universités, de
-M. Stbzygowski sur l’Institut d’histoire de
-l’art à l’Université de Vienne); des rapports
 sur l’état actuel des recherches
 dans telle ou telle science (par ex. dans
 ce même numéro ceux deMM. Léo Jordan
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 droit romain, et PAUL Mombebt sur l’Évolution
 nouvelle de la théorie de la population
-en Allemagne); des comptes rendus
+en Allemagne) ; des comptes rendus
 développés d’œuvres marquantes des
 nouvelles et communications (congrès,
 académies, sociétés savantes, archives,
-bibliothèques, musées, personalia, etc.);
+bibliothèques, musées, personalia, etc.) ;
 des discussions et des opérations auxquelles
 les lecteurs sont invités à répondre
 ou à participer (ex à quelle date apparait
-la- notion de Geisleswissenschaft.en’!
+la— notion de Geisleswissenschaft.en’!
 Qu’est devenue la bibliothèque de
-F.Schlogcl?); enfin des indications bibliographiques
+F.Schlogcl ?) ; enfin des indications bibliographiques
 provenant du dépouillement
 d’un certain nombre de revues.
 L’entreprise de MM. Buek et Hcrre
 répond certainement à un besoin vivement
-ressenti par les contemporains;
+ressenti par les contemporains ;
 elle peut utilement réagir contre les excès
 de la spécialisation scientifique, et il
 nous semble, qu’à cet égard l’Allemagne,
 plus encore que tout autre pays, a besoin
 que l’unité de la science et celle de
 l’esprit humain soient constamment rappelées
 aux, savants.
-assez sot pour ne pas se connaitre, comment
-pourrait-il ordonner l’univers ?
-Fasc. X.- Une religion universelle estelle
-possi/ile? est-elle désirable? par Goblet
-d’Alviella.– L’accord pratique des religions
-est beaucoup plus réalisable que
-l’harmonie théorique il suffit pour cela
-de reconnaitre qu’il existe des devoirs
-religieux, et l’accomplissement sincère de
-ces devoirs mène au salut. L’unité religieuse
-se produit sur le terrain de l’améiioration
-morale.
-Fasc. XI. – Le problème religieux dans
-la pensée contemiioraine, par D. Parodi. –L’esprit
-positiviste est allé lui-même au
-̃ levant (le l’esprit religieux. Au point de
-vue psychologique, la pathologie n’a pas
-dit le dernier mot dans l’étude des phénomènes
-religieux. Au point de vue psychologique
-social, la religion est un principe
-de cohésion au point de vue philosophique,
-le mécanisme a reculé comme
-explication totale des choses. Une philosophie,
-même « athée », serait religieuse,
-à la condition « qu’elle put s’identifier
-par l’esprit et le cœur à l’universelle
-nécessité ».
-Fasc. XII. Antagonisme du sentiment
-religieux et de la morale, par JULES
-DE Gaultier. – Le point de vue religieux
-justifiant l’œuvre divine est exclusif du
-point de vue moral, lequel suppose
-l’existence du mal. Il est impossible de
-fonder une morale sur une religion la
-religion fournit l’être et non le devoir
-otre; elle est une justification de l’existence
-dans sa perfection immédiate.
-INFORMATIONS
-La librairie Quelle et Mbyeb de Leipzig
-entreprend la publication d’un périodique
-hebdomadaire qui, sous le titre Die Geisti>sv:issenschaften,
-embrassera la philosophie,
-la psychologie, les mathématiques,
-in science des religions, la science historique.
-la linguistique, l’histoire de l’art,
-l.-i science du droit et les sciences politiques,
-tes sciences économiques et sociales,
-la science militaire la pédagogie.
-MAI. Otto Buek et Paix Heure, qui o.ni
-assumé la direction de ce périodique
-nouveau, se sont proposé de remédier
-n. la dispersion et à l’isolement des
-diverses disciplines scientifiques en créant
-en quelque sorte un laboratoire de syn-

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