« Page:Baucher - Méthode d'équitation basée sur de nouveaux principes, Dumaine, 1874.djvu/86 » : différence entre les versions

Phe-bot (discussion | contributions)
Alex_brollo: split
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
En-tête (noinclude) :En-tête (noinclude) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Nr||— 64 —}}
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
de l’encolure précède celle de la mâchoire. Les dents restent serrées ou ne se détachent qu’imparfaitement.
— 64 —
de l'encolure précède celle de la mâchoire. Les dents
restent serrées ou ne se détachent qu'imparfaite-
ment.


La résistance est toujours en raison directe du mutisme du cheval<ref>Ce mot, qui, sous le point de vue technique, ne manque pas de cachet, appartient à un écuyer qui a parfaitement profité de quelques leçons que je lui ai données. M. Cinizelli, après avoir reçu les félicitations du roi de Sardaigne, fut, un jour, invité à visiter le manège royal. Il formula ainsi son opinion sur les travaux exécutés devant lui : « C’est très-bien, mais vos chevaux sont muets. » Ce mot, dans la bouche de l’écuyer, faisait tout simplement allusion à l’immobilité de la mâchoire des chevaux.
La résistance est toujours en raison directe du
</ref>.
mutisme du cheval (1).


Dans les flexions directes ou latérales, le cheval présente encore une résistance qu’il est difficile de détruire, si l’on n’en connaît la cause. C’est en faisant des ''forces'' que l’animal renouvelle ces luttes, que le cavalier n’annule qu’imparfaitement et après de longs efforts. J’entends par faire des ''forces'', l’action du cheval qui contracte sa mâchoire inférieure d’un côté ou de l’autre. Exemple : si l’on porte la tête du cheval à droite, la mâchoire inférieure se portera plus à droite que la mâchoire supérieure. Il faudra donc la ramener à gauche pour obtenir sa vraie mobilité et une légèreté complète.
Dans les flexions directes ou latérales, le cheval
présente encore une résistance qu'il est difficile de
détruire, si l'on n'en connaît la cause. C'est en fai-
sant des forces que l'animal renouvelle ces luttes,
que le cavalier n'annule qu'imparfaitement et après
de longs efforts. J'entends par faire des forces, l'ac-
tion du cheval qui contracte sa mâchoire inférieure
d'un côté ou de l'autre. Exemple: si l'on porte la
tête du cheval à droite, la mâchoire inférieure se
portera plus à droite que la mâchoire supérieure. 11
faudra donc la ramener à gauche pour obtenir sa
vraie mobilité et une légèreté complète.


Ces exercices et les suivants sont faciles à exé-
Ces exercices et les suivants sont faciles à exécuter si le cavalier met scrupuleusement en pratique les moyens que j’indique et s’il suit en tout point la gradation qui en assure le succès.
cuter si le cavalier met scrupuleusement en pratique
les moyens que j'indique et s'il suit en tout point
la gradation qui en assure le succès.

(1) Ce mot, qui, sous le point de vue technique, ne manque
pas de cachet, appartient à un écuyer qui a parfaitement profité
de quelques leçons que je lui ai données. M. Cinizelli, après avoir
reçu les félicitations du roi de Sardaigne, fut, un jour, invité à
visiter le manège royal. Il formula ainsi son opinion sur les tra-
vaux exécutés devant lui: « C'est très-bien, mais vos chevaux
« sont muets. » Ce mot, dans la bouche de l'écuyer, faisait tout
simplement allusion à l'immobilité de la mâchoire des chevaux.