« Imitation de Jésus-Christ/Livre 1/Chapitre 25 » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/199]]==
 
<center>'''Du fervent amendement de toute la vie.'''</center>
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à tes moindres souhaits tu verras lors s’offrir,
non plus de quoi trembler, non plus de quoi souffrir,
 
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/200]]==
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mais du solide bien l’heureuse plénitude :
tes yeux admireront son immense valeur ;
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et quand le souvenir d’avoir le mieux vécu
relâche la ferveur à quelque vaine gloire,
 
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/201]]==
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qui s’assure de vaincre est aisément vaincu.
Un jour un grand dévot, dont l’ âme, encor que sainte,
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et demeure assuré de ce que tu prétends. "
ainsi Dieu conforta cette âme désolée ;
 
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==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/202]]==
<poem>
cette âme en crut ainsi la divine bonté,
et soudain vit céder à la tranquillité
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tant il conçoit d’horreur de ses difficultés.
L’objet de cette horreur te doit servir d’amorce,
 
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==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/203]]==
<poem>
la grandeur des travaux ennoblit le combat,
et la gloire de vaincre a d’autant plus d’éclat
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qui ne ressentant point en soi de grands obstacles,
s’enveloppe et s’endort dans sa tranquillité.
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/204]]==
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Agis donc fortement, et fais-toi violence
pour te soustraire au mal où tu te vois pencher ;
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puisque ainsi que ton œil sur les autres s’attache,
les autres à leur tour attachent l’œil sur toi.
Oh ! Qu’
Oh ! Qu’il est doux de voir une ferveur divine
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==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/205]]==
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Oh ! Qu’ilil est doux de voir une ferveur divine
dans les religieux nourrir la sainteté !
Qu’on admire avec joie en eux la fermeté
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combien doivent couler de larmes de tes yeux !
Oh ! Qu’un religieux heureusement s’exerce
 
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==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/206]]==
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sur cette illustre vie et cette indigne mort !
Que tout ce qui peut faire ici-bas un doux sort
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Oui, le religieux qui hait la discipline,
qu’importune la règle, à qui pèse l’habit,
 
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==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/207]]==
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qui par ses actions chaque jour les dédit,
se jette en grand péril d’une prompte ruine.
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vois tout autour de toi mille sacrés troupeaux
et de religieux et de religieuses ;
 
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==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/208]]==
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vois comme chaque nuit ils rompent le sommeil,
et n’attendent jamais le retour du soleil
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pour tes vivants portraits qu’illumine ta flamme ?
Pourquoi pour subsister sur ce lourd élément
 
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==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/209]]==
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faut-il d’autres repas que les repas de l’ âme ?
Pourquoi les goûtons-nous, ô dieu, si rarement ?
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que dire et faire en lui ne sont point deux instants.
Toi qui, bien que mortel, inconstant, misérable,
 
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==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/210]]==
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peux avec son secours aisément te sauver,
souviens-toi de la fin où tu dois arriver,
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en de plus dangereux se laisse bientôt choir,
et la parfaite joie arrive avec le soir
 
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==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/211]]==
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chez qui sait avec fruit employer la journée.
Veille donc sur toi-même et sur tes appétits,