« Ahasvérus/Intermède III » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Quinet - Œuvres complètes, Tome VIII, 1858.djvu/284]]==
 
 
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là, il veille jour et nuit sur son œuvre ;
jusqu’à l’éternité, il la regarde
==[[Page:Quinet - Œuvres complètes, Tome VIII, 1858.djvu/285]]==
pour voir ce qui y manque. Et si, un soir, par
aventure, le vent de mars, ou la grêle, ou la
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hérons t’attendront sur la margelle des étangs.<br><br>Mes cavales sauvages soulèveront des marais
leurs tresses ruisselantes pour regarder qui
passe, et les sangliers qui labourent
==[[Page:Quinet - Œuvres complètes, Tome VIII, 1858.djvu/286]]==
sangliers qui labourent
mon champ diront de loin : allons-nous en,
c’est notre maître qui vient.
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que des années entassées qui ne peuvent me
suivre, que ma source qui n’a plus d’eau pour
pétrir le limon du lendemain.
==[[Page:Quinet - Œuvres complètes, Tome VIII, 1858.djvu/287]]==
 
 
 
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dans mon sein, je ne l’y trouverais plus. Je
voudrais que la bise de mon chemin, en courant,
la prît
la prît sur mes lèvres, ou qu’elle restât glacée,
==[[Page:Quinet - Œuvres complètes, Tome VIII, 1858.djvu/288]]==
la prît sur mes lèvres, ou qu’elle restât glacée,
le soir, avec mon haleine sur les vitres de ma
fenêtre. Car il est une heure que je hais ; et
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nuit encore : et nos yeux ne nous ont plus
nulle part revus, ni au loin, ni auprès, ni
dans la plaine, ni sur le mont.
==[[Page:Quinet - Œuvres complètes, Tome VIII, 1858.djvu/289]]==
, ni sur le mont.
 
 
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ni terre, ni moi, ni elle, je n’ai plus rien,
rien ! Et ce mot, tu l’as écrit de ton venin
partout où je regarde.<br><br>
==[[Page:Quinet - Œuvres complètes, Tome VIII, 1858.djvu/290]]==
 
Poésie, poésie, beau mot qui retentit bien fort !
Quand je fouillerais de ma pensée la mer
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rien dire.<br><br>
Nonchalante, au milieu de son ouvrage, son doux
génie
génie montait, montait, sans le savoir, jusqu’où les
==[[Page:Quinet - Œuvres complètes, Tome VIII, 1858.djvu/291]]==
génie montait, montait, sans le savoir, jusqu’où les
étoiles ne vont pas. Comme d’autres, sans se
lasser, nuit et jour, filent le coton ou la
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par un beau jour d’été, à l’heure où l’on croit
qu’il mûrit. Voilà ce qui fait ma peine, et
==[[Page:Quinet - Œuvres complètes, Tome VIII, 1858.djvu/292]]==
comment j’ai appris quelle chose dure c’est de
pleurer les larmes que tu vois. Je n’en puis
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des bergers dans ton creux de vallon, toute
honteuse de te voir si hâlée par le temps sous
ta vieille poterne, au lieu de tes murs potern
==[[Page:Quinet - Œuvres complètes, Tome VIII, 1858.djvu/293]]==
e, au lieu de tes murs
et de ta tour caduque, je te ferais
trois murailles peintes d’azur, trois tours
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blondes ; un mystère clôt leurs bouches.<br><br>Plus blanches que l’amandier en fleur,
timides elles naissent, timides elles meurent ;
==[[Page:Quinet - Œuvres complètes, Tome VIII, 1858.djvu/294]]==
une pensée apportée une fois par le vent, sans
douleur murmure, toute leur vie, à leur
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la plaie qu’un autre m’a faite aussi trop amère,
à la lumière d’août, quand le pêcheur de Capri
étend, à
étend, à midi, sur la grande marine, son filet tout
==[[Page:Quinet - Œuvres complètes, Tome VIII, 1858.djvu/295]]==
étend, à midi, sur la grande marine, son filet tout
démaillé, comme moi mon souvenir ; quand la
mouette, toute seule dans le golfe de Lépante,
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Ah ! Que le cœur me bat ! Après m’être tu plus
qu’avant
qu’avant de parler. Tout m’ennuie, tout me gêne ;
==[[Page:Quinet - Œuvres complètes, Tome VIII, 1858.djvu/296]]==
qu’avant de parler. Tout m’ennuie, tout me gêne ;
j’ai fini trop tôt ce que je voulais dire.
 
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=== no match ===