« Jocelyn/Première époque » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/84]]==
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Seize ans ! puissent longtemps ces doux anniversaires
Sonner tant de bonheur au clocher de mes pères !
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==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/85]]==
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Que ce jour s’est levé serein sur le vallon !
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Leur chapelet en main et le front incliné,
Allant offrir à Dieu le jour qu’il a donné.
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==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/86]]==
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Que de danses le soir égayaient la pelouse !
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Et que sur les gazons les groupes indolents
S’en allaient en causant à voix basse, à pas lents,
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==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/87]]==
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De quels bruits enchanteurs l’oreille était frappée !
Adieux, regrets, baisers, parole entrecoupée,
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De blonds cheveux jetés par le cercle mouvant
Sur ma peau qui frémit glissent comme un doux vent ;
 
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==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/88]]==
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Je vois tomber des fronts mille roses flétries,
J’entends mon nom redit par des lèvres chéries.
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==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/89]]==
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<small>6 mai 1786.</small>
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J’écartai de la main les pampres de la treille,
Et de la jalousie approchant mon oreille,
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==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/90]]==
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Et plongeant un regard dans la nuit du boudoir,
J’entendis et je vis. Un seul rayon du soir,
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Dieu le sait. Je voudrais acheter à ce prix
Un époux pour ma fille, une femme à mon fils ;
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==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/91]]==
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Mais je n’ai que ce champ, trop étroit héritage,
Qu’entre ton frère et toi ma tendresse partage ;
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==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/92]]==
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<small>17 mai 1786.</small>
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..................................................
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==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/93]]==
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<small>18 mai 1786.</small>
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J’apporterais une arme inégale au combat,
Trop de pitié dans l’âme, un cœur qu’un souffle abat ;
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==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/94]]==
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Trop sensible ou trop fier, je mourrais dans la lutte,
Ou vainqueur du triomphe ou vaincu de la chute.
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Mais où l’herbe odorante, où l’encens de l’aurore
Au feu du sacrifice en tout temps s’évapore ;
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==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/95]]==
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Il est dans son silence au reste des mortels
Ce qu’est aux instruments l’orgue des saints autels :
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Ne fermez pas ainsi vos lèvres interdites,
Ne me regardez pas si tristement ; mais dites :
«
« Que le désir de Dieu s’accomplisse sur toi ! »
</poem>
==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/96]]==
<poem>
« Que le désir de Dieu s’accomplisse sur toi ! »
Dites comme Sara, mère, et bénissez-moi ! »
..................................................
..................................................
</poem>
==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/97]]==
<poem>
 
<small>26 mai 1786.</small>
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<small>1er juin 1786.
</smallpoem>
==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/98]]==
<poem>
1786.</small>
 
Dieu m’a récompensé : ce fut hier le jour
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Les parents, les amis, arrivant deux à deux,
Les mains pleines de dons et les cœurs pleins de vœux,
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==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/99]]==
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Des présents de l’époux les fragiles merveilles,
Étalés sur le lit, débordant les corbeilles,
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Et moi, seul et rêveur, glissant sans qu’on me voie,
Du regard et du cœur je poursuivais leur joie :
</poem>
==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/100]]==
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Tout le jour, en tout lieu, me trouvant sur leurs pas,
Me rencontrant partout, ils ne me voyaient pas ;
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</poem>
==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/101]]==
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<small>3 juin 1786.</small>
Ligne 429 ⟶ 484 :
 
<small>6 juin 1786.</small>
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==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/102]]==
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Ce fut hier : le jour mélancolique et sombre
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Reposez votre cœur de soupirs et de larmes,
Bénissez votre enfant et dormez sans alarmes ;
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==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/103]]==
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Que ce dernier sommeil que je fais près de vous
Descende sur vos yeux encor tranquille et doux !
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J’écoutais chanter l’eau dans le bassin de marbre ;
Je touchais chaque mur, je parlais à chaque arbre,
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==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/104]]==
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J’allais d’un tronc à l’autre et je les embrassais ;
Je leur prêtais le sens des pleurs que je versais,
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J’ouvris mon cœur trop plein, et j’en laissai couler
Ce long torrent de pleurs qui voulait s’y mêler.
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==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/105]]==
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Je ne sais pas combien d’heures ainsi coulèrent,
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Sur une roche grise une croix de granit,
Que la mousse tapisse, où l’aigle fait son nid,
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==[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/106]]==
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S’élève pour bénir à la fois les deux faîtes,
Comme un homme étendant ses deux bras sur deux têtes,