« Page:Le Dantec - Lamarckiens et Darwiniens.djvu/182 » : différence entre les versions

ThomasBot (discussion | contributions)
m maintenance
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 3 : Ligne 3 :
Cette expression ''sous peine de mort'' n’est pas chimique et demande quelques mots d’explication. Il est bien évident en effet que l’''évolution'', au sens large du mot, continuera aussi bien chez l’enfant nourri avec du sable, mais ce sera une évolution destructive, à la condition n° 2, et alors, en effet, les divergences seront de plus en plus grandes entre les deux enfants considérés et ''n’auront pas de limites''. En nous reportant au cas plus simple de deux plastides isolés de même espèce, nous constatons que ces plastides ou leurs descendants ne restent comparables que dans les conditions spéciales de l’assimilation. À la condition n° 2, les deux plastides considérés, soumis à des réactions destructives différentes, peuvent donner des résultats ''aussi différents qu’on le voudra''.
Cette expression ''sous peine de mort'' n’est pas chimique et demande quelques mots d’explication. Il est bien évident en effet que l’''évolution'', au sens large du mot, continuera aussi bien chez l’enfant nourri avec du sable, mais ce sera une évolution destructive, à la condition n° 2, et alors, en effet, les divergences seront de plus en plus grandes entre les deux enfants considérés et ''n’auront pas de limites''. En nous reportant au cas plus simple de deux plastides isolés de même espèce, nous constatons que ces plastides ou leurs descendants ne restent comparables que dans les conditions spéciales de l’assimilation. À la condition n° 2, les deux plastides considérés, soumis à des réactions destructives différentes, peuvent donner des résultats ''aussi différents qu’on le voudra''.


Eh bien, lorsqu’on étudie les êtres plus complexes, on retrouve une différence de condition analogue à celle qui sépare la condition n° 1 de la condition n° 2 pour les plastides ; ici les deux conditions sont : la vie et la mort.
Eh bien, lorsqu’on étudie les êtres plus complexes, on retrouve une différence de condition analogue à celle qui sépare la condition n° 1 de la condition n° 2 pour les plastides ; ici les deux conditions sont : la vie et la mort.


Les évolutions de deux êtres de même espèce ne restent comparables que s’ils restent vivants ; une fois qu’ils sont morts les plus grandes différences peuvent intervenir, il y a tous les passages de la momie conservée intacte jusqu’au tas de pourriture informe qui
Les évolutions de deux êtres de même espèce ne restent comparables que s’ils restent vivants ; une fois qu’ils sont morts les plus grandes différences peuvent intervenir, il y a tous les passages de la momie conservée intacte jusqu’au tas de pourriture informe qui