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nités. Je dois, au reste vous dire que j’ai peu profité de l’ouvrage du patriarche quoique ce livre soit digne d’éloges, il n’apprend que peu de choses à ceux qui ont lu les savantes recherches de Pierre Giles, de Ducanges et de Cantemir, ainsi que les relations de Pierre Grelot, de M. Lechevalier, et surtout du voyageur anglais Delaway ; j’ai pris congé du patriarche. Comme j’avais le projet de visiter la bibliothèque des Grecs à Jérusalem, j’ai demandé à sa Sainteté une lettre pour l’évêque métropolitain de la ville sainte ; il m’a promis de me renvoyer, et m’a accompagné jusqu’à la porte, en me recommandant d’aller voir, dans mes courses, son ancien diocèse du mont Sinaï. Après ma visite au patriarche, je suis entré, avec mon guide, chez quelques habitans notables du Fanar : ils sont, en général, plus affables et plus polis que les Grecs qui habitent les autres quartiers de la capitale ; j’ai retrouvé, surtout dans la princesse Mo… à laquelle j’ai été présenté, cet esprit d’aménité, cette grâce dans les manières, qui distinguaient autrefois les premières familles grecques de Constantinople. Elle a éprouvé, dans ces derniers temps, toutes sortes de malheurs, et les a supportés avec un courage héroïque ; son mari est exilé depuis dix ans ; elle a perdu la plus grande partie de sa fortune. À force de prudence et de fermeté, elle a survécu au règne de la persécution, et s’est fait respecter des Turcs. Ses enfans ont reçu sous ses yeux et par ses