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Du sage elle embrasse la tombe,
Du sage elle embrasse la tombe,
Elle pâlit, chancelle, tombe,
Elle pâlit, chancelle, tombe,
Et l’air, gémit de ces accents :
Et l’air gémit de ces accents :


Le ciel me sourit : j’étais {{corr|mere|mère}},
Le ciel me sourit : j’étais {{corr|mere|mère}},
Jeune ; je ne crus pas Rousseau,
Jeune ; je ne crus pas Rousseau,
Mon fils suça dans le berceau
Mon fils suça dans le berceau
Le lait vénal d’une étrangere ;
Le lait vénal d’une {{corr|erangere|étrangère}} ;
Il expira : de mon malheur
Il expira : de mon malheur
Rousseau console ma vieillesse,
Rousseau console ma vieillesse,
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Par l’hommage de ma douleur.
Par l’hommage de ma douleur.


Soudain des larmes éloquentes.
Soudain des larmes éloquentes
Renaissent dans ses yeux taris.
Renaissent dans ses yeux taris.
Que de cœurs émus ! que de fils
Que de cœurs émus ! que de fils
Lèvent leurs mains reconnaissantes !
{{corr|Levent|Lèvent}} leurs mains reconnaissantes !
Viens, viens, souris à ces tributs,
Viens, viens, souris à ces tributs,
Rousseau : tous les âges le louent,
Rousseau : tous les âges te louent,
Et tous nos sentiments avouent
Et tous nos sentiments avouent
Et tes bienfaits et tes vertus.
Et tes bienfaits et tes vertus.