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même quand elles paraissent très simples. Pourquoi, alors, au moment considéré, est-ce précisément cet acte qui s’est produit et non un autre quelconque choisi dans l’infinité des actes possibles à ce moment avec l’organisation présente de l’être ?
même quand elles paraissent très simples. Pourquoi, alors, au moment considéré, est-ce précisément cet acte qui s’est produit et non un autre quelconque choisi dans l’infinité des actes possibles à ce moment avec l’organisation présente de l’être ?


La raison de cette détermination est dans le milieu extérieur à l’être.
La raison de cette détermination est dans le milieu extérieur à l’être.


Un homme, par exemple, est en relation étroite avec le milieu dans lequel il vit d’un très grand nombre de manières. La composition de l’air qu’il respire influe sur la composition du mélange de gaz dissous dans son milieu intérieur ; la température modifie l’état de son système thermo-régulateur ; l’état hygrométrique détermine à la surface de sa peau une évaporation plus ou moins abondante, etc. Voilà pour les conditions générales ; il y a aussi des rapports d’une nature bien plus spéciale : une image exacte d’une partie du milieu se produit au fond de l’œil et impressionne chimiquement les terminaisons nerveuses de la rétine ; les fibres de Corti vibrent dans l’oreille interne et l’unisson des sons extérieurs et impressionnent les terminaisons correspondantes du nerf acoustique ; certains corps gazeux ou pulvérulents, répandus dans l’atmosphère, modifient l’état des terminaisons olfactives de la pituitaire, etc. Or, toutes les réactions chimiques qui se produisent dans une terminaison nerveuse sont le point de départ de courants spéciaux d’énergie, d’influx nerveux centripètes capables de déterminer à leur tour d’autres réactions chimiques dans tout le dédale du système nerveux général ; ces réactions centrales, accompagnées d’épiphénomènes sensationnels plus ou moins importants, sont en même temps la cause de nouveaux courants
Un homme, par exemple, est en relation étroite avec le milieu dans lequel il vit d’un très grand nombre de manières. La composition de l’air qu’il respire influe sur la composition du mélange de gaz dissous dans son milieu intérieur ; la température modifie l’état de son système thermo-régulateur ; l’état hygrométrique détermine à la surface de sa peau une évaporation plus ou moins abondante, etc. Voilà pour les conditions générales ; il y a aussi des rapports d’une nature bien plus spéciale : une image exacte d’une partie du milieu se produit au fond de l’œil et impressionne chimiquement les terminaisons nerveuses de la rétine ; les fibres de Corti vibrent dans l’oreille interne et l’unisson des sons extérieurs et impressionnent les terminaisons correspondantes du nerf acoustique ; certains corps gazeux ou pulvérulents, répandus dans l’atmosphère, modifient l’état des terminaisons olfactives de la pituitaire, etc. Or, toutes les réactions chimiques qui se produisent dans une terminaison nerveuse sont le point de départ de courants spéciaux d’énergie, d’influx nerveux centripètes capables de déterminer à leur tour d’autres réactions chimiques dans tout le dédale du système nerveux général ; ces réactions centrales, accompagnées d’épiphénomènes sensationnels plus ou moins importants, sont en même temps la cause de nouveaux courants