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O conoscenza! non è senza il suo perchè che il fedel prete ti chiamô: il più gran dei mali. Egli era tutto disturbato, e però non dubitava ancora, al più al più, dubitava di esser presto sul punto di dubitare. O conoscenza! tu sei fatale aquelli, nei quali l'oprar segue da vicino il credo.


Il Cardinal Gerdil.


{{épigraphe|{{lang|it|O conoscenza ! non è senza il suo perchè che il fedel prette ti chiamò : il più gran dei mali. Ègli era tutto disturbato, e però non dubitava ancora, al più al più, dubitava di esser presto sul punto di dubitare. O conoscenza ! tu sei fatale a quelli, nei quali l’oprar segue da vicino il credo.}}}}
Faut-il dire qu'Octave fut fidèle à sa promesse? Il abandonna des plaisirs proscrits par Armance.


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Le besoin d'agir et le désir d'observer des choses nouvelles l'avaient poussé à voir la mauvaise compagnie, souvent moins ennuyeuse que la bonne. Dès qu'il était heureux, une sorte d'instinct le portait à se mêler avec les hommes; il voulait les dominer.


Pour la première fois, Octave avait entrevu l'ennui des manières trop parfaites et des excès de la froide politesse: le mauvais ton permet de parler de soi, à tort et à travers, et l'on est moins isolé. Lorsqu'on a servi du punch dans ces brillants salons de l'extrémité de la rue de Richelieu, que les étrangers prennent pour la bonne compagnie, on n'a pas cette sensation: je suis ici dans un désert d'hommes. Au contraire, on peut se croire vingt amis intimes, dont on ne sait pas le nom. Oserons-nous le dire au risque de compromettre, à la fois, et nous et notre héros? Octave regretta quelques-uns de ses compagnons de souper.



La partie de sa vie qui s'était écoulée avant son intimité avec les habitants de l'hôtel de Bonnivet, commençait à lui
Faut-il dire qu’Octave fut fidèle à sa promesse ? Il abandonna des plaisirs proscrits par Armance.

Le besoin d’agir et le désir d’observer des choses nouvelles l’avaient poussé à voir la mauvaise compagnie, souvent moins ennuyeuse que la bonne. Dès qu’il était heureux, une sorte d’instinct le portait à se mêler avec les hommes ; il voulait les dominer.

Pour la première fois, Octave avait entrevu l’ennui des manières trop parfaites et des excès de la froide politesse : le mauvais ton permet de parler de soi, à tort et à travers, et l’on est moins isolé. Lorsqu’on a servi du punch dans ces brillants salons de l’extrémité de la rue de Richelieu, que les étrangers prennent pour la bonne compagnie, on n’a pas cette sensation : je suis ici dans un désert d’hommes. Au contraire, on peut se croire vingt amis intimes, dont on ne sait pas le nom. Oserons-nous le dire, au risque de compromettre, à la fois, et nous et notre héros ? Octave regretta quelques-uns de ses compagnons de souper.

La partie de sa vie qui s’était écoulée avant son intimité avec les habitants de l’hôtel de Bonnivet, commençait à lui