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<section begin="s1"/>s’exagérer l’importance de l’argent. Elle le méprise pourtant, elle qui n’a pas mille écus de rente ; et il est uniquement et bassement adoré par ces femmes qui toutes jouissent de la plus grande aisance. |
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⚫ | Un soir, après |
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⚫ | Un soir, après l’établissement des parties et l’arrivée des grandes dames pour lesquelles madame de Bonnivet se dérangeait, elle parlait à Octave avec un intérêt singulier : Je ne conçois pas votre être, lui répétait-elle pour la centième fois. — Si vous me juriez, lui répondit-il, de ne jamais trahir mon secret, je vous le confierais ; et personne ne l’a jamais su. — Quoi ! pas même madame de Malivert ? — Mon respect me défend de l’inquiéter. Madame de Bonnivet, malgré toute l’idéalité de sa croyance, ne fut point insensible au charme de savoir le grand secret d’un des hommes qui, à ses yeux, approchaient le plus de la perfection ; d’ailleurs ce secret n’avait jamais été confié. |
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⚫ | Sur le mot |
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⚫ | Sur le mot d’Octave qui demandait une discrétion éternelle, madame de Bonnivet sortit du salon et revint quelque temps après portant à la chaîne d’or qui retenait sa montre un ornement singulier : c’était une sorte de croix de fer fabriquée à Kœnigsberg ; elle la prit dans sa main gauche et dit à Octave d’une voix basse et solennelle : « Vous me demandez<section end="s2"/> |