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aux critiques<ref>« Il est curieux d’observer le langage que prend Darwin quand il veut décrire la structure des orchidées ; il néglige complètement la réserve que l’on doit mettre à attribuer des intentions à la nature. L’intention est la seule chose qu’il voie. Exemple : « Le labellum développé ''prend'' la forme d’un nectaire prolongé ''afin d’attirer'' des lépidoptères… le nectar est place ''à dessein'' et ne peut être absorbé que lentement, ''dans le but'' de laisser à la substance visqueuse le temps de devenir sèche et dure. (Duc d’Argyll, ''Règne de la loi''.)
aux critiques<ref> « Il est curieux d’observer le langage que prend Darwin quand il veut décrire la structure des orchidées ; il néglige complètement la réserve que l’on doit mettre à attribuer des intentions à la nature. L’intention est la seule chose qu’il voie. Exemple : « Le labellum développé ''prend'' la forme d’un nectaire prolongé ''afin d’attirer'' des lépidoptères… le nectar est place ''à dessein'' et ne peut être absorbé que lentement, ''dans le but'' de laisser à la substance visqueuse le temps de devenir sèche et dure. » (Duc d’Argyll, ''Règne de la loi''.)
</ref> de mauvaise foi : « On peut dire, par métaphore, que la sélection naturelle ''recherche'' à chaque instant, et dans le monde entier, les variations les plus légères ; elle ''repousse'' celles qui sont nuisibles, elle ''conserve'' et ''accumule'' celles qui sont utiles ; ''elle travaille'' en silence, insensiblement, partout et toujours, dès que l’occasion s’en présente, pour améliorer tous les êtres organisés relativement à leurs conditions d’existence organiques et inorganiques. Ces lentes et progressives transformations nous échappent jusqu’à ce que, dans le cours des âges, la main du temps les ait marquées de son empreinte et, alors, nous nous rendons si peu compte des périodes géologiques écoulées que nous nous contentons de dire que les formes vivantes sont aujourd’hui différentes de ce qu’elles étaient autrefois<ref>Darwin, ''op. cit''., p. 90.</ref>. »
</ref> de mauvaise foi : « On peut dire, par métaphore, que la sélection naturelle ''recherche'' à chaque instant, et dans le monde entier, les variations les plus légères ; elle ''repousse'' celles qui sont nuisibles, elle ''conserve'' et ''accumule'' celles qui sont utiles ; ''elle travaille'' en silence, insensiblement, partout et toujours, dès que l’occasion s’en présente, pour améliorer tous les êtres organisés relativement à leurs conditions d’existence organiques et inorganiques. Ces lentes et progressives transformations nous échappent jusqu’à ce que, dans le cours des âges, la main du temps les ait marquées de son empreinte et, alors, nous nous rendons si peu compte des périodes géologiques écoulées que nous nous contentons de dire que les formes vivantes sont aujourd’hui différentes de ce qu’elles étaient autrefois<ref>Darwin, ''op. cit''., p. 90.</ref>. »