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Ah ! si de la reconnaissance Le philosophe obtient les vœux, Ce n’est point par l’éclat pompeux De sa vaste et riche éloquence ; Mais il prêcha la vérité, Mais son ame, sensible et pure, Nous ramena vers la nature Par la voix de l’humanité.

Et cependant la pâle envie Troubla le cours de son bonheur : Comment son souffle empoisonneur’ Souilla-t-il la plus belle vie ? Un sage armé de son flambeau Osa.... ; respectons sa mémoire ; Le trépas l’absout, et la gloire L’unit dans le même tombeau.

Embrassez-vous ; ombres augustes> Au sein de ce temple immortel La mort a fondé votre autel ; Comme nous cessez d’être injustes : Quand des arts l’empire alarmé Lutte contre la calomnie. Faut-il encor que le génie Contre lui-même soit armé ?

Sors-de ton urne-funéraire, Sors, sublime législateur ; Vois ce peuple libérateur ; Qui t’implore comme son pere :