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ODE

A J.J.R0USSEAU

Enfin sur les bords de la Seine Revient le vengeur de nos droits ; Dans nos murs, affranchis de rois, Son ombre libre se promene. Loin des champs qu’il a préférés Transportons sa cendre chérie, Et pour la rendre à la patrie Violons ses ordres sacrés.

Sombres bosquets d’Hermenonville, Lac paisible, auguste berceau, Fuyez ; l’absence de Rousseau A désenchanté votre asyle : Qu’au moins, pour charmer votre deuil, Une pyramide éclatante Leve une tête triomphante Où nos, yeux, cherchaient son cercueil

Lorsque son ame est réunie Au sein de l’Être universel Et reçoit un prix immortel Egal à son divin génie, Offrons-lui des honneurs nouveaux, Et par nos accords unanimes Consacrons ses restes sublimes . Divinisés par ses travaux.