« Page:Revue des Deux Mondes - 1847 - tome 17.djvu/809 » : différence entre les versions

mAucun résumé des modifications
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
et le port de Bouc par l’insalubrité de l’air, la rareté de la culture et surtout l’imperfection des moyens de transport, auraient dû interdire à l’industrie l’accès de ce pays : loin de là ; sa force d’expansion l’a emporté sur toutes celles qui se réunissaient pour la comprimer. Indépendamment des établissemens signalés plus haut, les anciennes salines se sont étendues ; de nouvelles salines, des minoteries, des fabriques de produits chimiques, des huileries, se sont, depuis vingt ans, multipliées autour de la mer de Berre ; ces nombreuses usines emploient à cette heure, en machines à vapeur ou en chutes d’eau, une force de six cents chevaux, et le mouvement de la navigation des six petits ports qui les desservent, c’est-à-dire des Martigues, du Ranquet, de Saint-Chamas, de Berre, de la Tête-Noire et du Lion, est de 50,000 tonneaux à l’entrée, de 75,000 à la sortie <ref> Cette navigation étant intérieure n’est pas mentionnée dans les états des douanes. Le relevé en a été fait par M. de Gabriac, ingénieur des ponts et-chaussées.</ref>.
et le port de Bouc par l’insalubrité de l’air, la rareté de la culture et surtout l’imperfection des moyens de transport, auraient dû interdire à l’industrie l’accès de ce pays : loin de là ; sa force d’expansion l’a emporté sur toutes celles qui se réunissaient pour la comprimer. Indépendamment des établissemens signalés plus haut, les anciennes salines se sont étendues ; de nouvelles salines, des minoteries, des fabriques de produits chimiques, des huileries, se sont, depuis vingt ans, multipliées autour de la mer de Berre ; ces nombreuses usines emploient à cette heure, en machines à vapeur ou en chutes d’eau, une force de six cents chevaux, et le mouvement de la navigation des six petits ports qui les desservent, c’est-à-dire des Martigues, du Ranquet, de Saint-Chamas, de Berre, de la Tête-Noire et du Lion, est de 50,000 tonneaux à l’entrée, de 75,000 à la sortie <ref> Cette navigation étant intérieure n’est pas mentionnée dans les états des douanes. Le relevé en a été fait par M. de Gabriac, ingénieur des ponts et-chaussées.</ref>.


La circulation sur le canal d’Arles à Bouc a été en
La circulation sur le canal d’Arles à Bouc a été en

{{g|
{{entête tableau charte alignement|center}}
{{entête tableau charte alignement|center}}
!
!
Ligne 9 : Ligne 7 :
!
!
|-----
|-----
| 1842 de
| &nbsp; 1842 de &nbsp;
| 861 bateaux portant
| &nbsp; 861 &nbsp; &nbsp; bateaux portant &nbsp;
| 89,867 tonneaux.
| &nbsp; &nbsp;&nbsp;89,867 &nbsp;&nbsp; tonneaux. &nbsp;
|-{{ligne grise}}
|-{{ligne grise}}
| 1843
| &nbsp; 1843
| &nbsp; 1538 {{espaces|10}} —
| 1538
| 194,024
| &nbsp; 194,024
|-----
|-----
| 1844
| &nbsp; 1844
| &nbsp; 1552 {{espaces|10}} —
| 1552
| 190,990
| &nbsp; 190,990
|-{{ligne grise}}
|-{{ligne grise}}
| 1845
| &nbsp; 1845
| &nbsp; 1868 {{espaces|10}} —
| 1868
| 223,794
| &nbsp; 223,794
|}
|}
|10}}


Le tonnage extérieur du port de Bouc, non compris celui de ses deux entrées intérieures par le canal d’Arles et l’étang de Caronte, a été dans ces mêmes années
Le tonnage extérieur du port de Bouc, non compris celui de ses deux entrées intérieures par le canal d’Arles et l’étang de Caronte, a été dans ces mêmes années
Ligne 32 : Ligne 29 :
!
!
|-----
|-----
| 1842 de
| | &nbsp; 1842 de &nbsp;
| 75,577 tonneaux.
| {{espaces|12}}75,577 &nbsp;tonneaux. {{espaces|10}}
|-{{ligne grise}}
|-{{ligne grise}}
| 1843
| | &nbsp; 1843
| 104,903
| {{espaces|10}}104,903
|-----
|-----
| 1844
| | &nbsp; 1844
| 138,949
| {{espaces|10}}138,949
|-{{ligne grise}}
|-{{ligne grise}}
| 1845
| | &nbsp; 1845
| 168,880
| {{espaces|10}}168,880
|}
|}