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{{tiret2|ora|cles}} ; elles devenaient des sentimens comme des habitudes, et se gravaient dans les ames comme dans les esprits. La législation de ces peuples s'unissait d'une manière indissoluble à leur religion, et il leur était aussi difficile de changer de loi que de culte ; c'est ce qui explique leur constance à suivre leurs réglemens et leurs constance : elle était telle que Platon disait qu'on pouvait regarder une coutume nouvelle comme un prodige en Égypte, et que jamais aucun peuple n'a conservé plus long-temmps ses usages et ses lois.
{{tiret2|ora|cles}} ; elles

Pour rendre les juges indépendans et exclusivement occupés de leurs fonctions, on leur avait assigné des revenus, et ils rendaient gratuitement la justice au peuple.

On jugeait les affaires par écrit et sans avocats, parce qu'on craignait l'art de la fausse éloquence qui réveille les passions et trompe les esprits.

Le président du tribunal portait à son cou une chaîne d'où pendait l'effigie de la Vérité, et il prononçait ses arrêts en présentant cette image à la partie qui gagnait sa cause.

On punissait de mort, le meurtrier, le parjure et le calomniateur.

Le lâche qui ne défendait pas un homme attaqué, lorsqu'il avait la possibilité de le sauver, perdait aussi la vie.

On ne permettait à personne d'être inutile à l'État, chacun s'inscrivait dans un registre et déclarait sa profession ; une fausse déclaration se punissait de mort.

Le lâche qui ne défendait pas un homme attaqué, lorsqu'il