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viste, où je monteray là-haut. Encore un moment, s’il vous plait, luy répondit sa femme, & aussi tost elle crioit tout bas.
je monteray là-haut.
''Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir'', & la sœur Anne, répondoit, ''je ne vois rien que le soleil qui poudroye et l’herbe qui verdoye.'' Descens donc viste, crioit la Barbe bleuë, ou je monteray là-haut. Je m’en vais, répondoit sa femme ; & puis elle crioit ''Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir''. Je vois,

Encore un moment, s’il vous plaist, » lui répondoit sa femme ; et aussi tost elle crioit tout bas :

« Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? »

Et la sœur Anne répondoit :

« Je ne vois rien que le soleil qui poudroye et l’herbe qui verdoye. »

« Descens donc viste, crioit la Barbe-Bleuë, ou je monteray là-haut.

— Je m’en vais, » répondoit la femme ; et puis elle crioit :

« Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?