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n’est point avec les autres : il faut, dit-elle, que je l’aye laissée là-haut sur ma table. |
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Ne manquez pas, dit la Barbe-Bleuë, de me la donner tantost ; après plusieurs remises il falut apporter la clef. La Barbe-Bleuë l'ayant considerée, dit à sa femme, pourquoy y a-t-il du sang sur cette clef ? je n’en sçais rien, répondit la pauvre femme, plus pasle que la mort : Vous n’en sçavez rien ! reprit la Barbe-bleuë, je le sçay bien, moy, vous avez |
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— Il faut, dit-elle, que je l’aye laissée là-haut sur ma table. |
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— Ne manquez pas, dit la Barbe-Bleuë, de me la donner tantost. » |
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Après plusieurs remises, il falut apporter la clef. La Barbe-Bleuë, rayant considerée, dit à sa femme : |
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« Pourquoy y a-t-il du sang sur cette clef ? |
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— Je n’en sçais rien, répondit la pauvre femme, plus pasle que la mort. |
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— Vous n’en sçavez rien ! reprit la Barbe-Bleuë. Je le sçay bien, moy. Vous avez |