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troupes plus nombreuses ; que ses détachemens répandaient de tous côtés la désolation en [[:w:Mésie|Mœsie]] ; et que le principal corps d’armée, composé de soixante-dix mille Germains et Sarmates, pouvait se porter aux entreprises les plus audacieuses. Une invasion si formidable exigeait la présence du monarque, et le développement de toutes ses forces.
troupes plus nombreuses ; que ses détachemens répandaient de tous côtés la désolation en [[:w:Mésie|Mœsie]] ; et que le principal corps d’armée, composé de soixante-dix mille Germains et Sarmates, pouvait se porter aux entreprises les plus audacieuses. Une invasion si formidable exigeait la présence du monarque, et le développement de toutes ses forces.


<span class="ws-noexport">{{Notedemarge|marge=right|largeur=50|taille=80%|text=Divers événemens de la guerre des Goths. An 250.}}</span>{{ancre|ch 10.15}}[[:w:Dèce|Dèce]] trouva les Goths occupés au siége de [[:w:Nicopolis d'Épire|Nicopolis]], sur le Jatrus, un de ces monumens qui devaient perpétuer le souvenir des exploits de [[:w:Trajan|Trajan]]<ref>Le lieu qu’occupait cette ville est encore appelé Nicop. La petite rivière sur les bords de laquelle elle était située tombe dans le [[:w:Danube|Danube]]. ([[:w:Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville|D’Anville]], ''Géogr. anc''., t. {{rom|i|1}}, p. 307.) </ref>. À son approche ils se retirèrent, mais avec le projet de voler à une conquête plus importante, et d’attaquer [[:w:Philippopolis|Philippopolis]]<ref>Aujourd’hui Philippopolis ou Philiba : sa situation entre des collines la faisait aussi appeler ''Trimontium''. (D’Anville, ''Géogr. anc''., t. {{rom|i|1}}, p. 295). (''Note de l’Éditeur''.) </ref>, ville de [[:w:Thrace|Thrace]], bâtie par le père d’Alexandre, presque au pied du [[:w:Grand Balkan|mont Hémus]]<ref>[[:w:Étienne de Byzance|Étienne de Byzance]], ''De urbibus'', p. 740 ; [[:w:Peter Wesseling|Wesseling]], ''[[:w:Itinéraire d'Antonin|Itineraria]]'', p. 136. [[:w:Jean Zonaras|Zonare]], par une méprise singulière, attribue la fondation de Philippopolis au prédécesseur immédiat de l’empereur Dèce. </ref>. L’empereur les suivit par des marches forcées dans un pays difficile ; mais lorsqu’il se croyait encore à une distance considérable de leur arrière-garde, [[:w:Cniva|Cniva]] se tourna contre lui avec une violente impétuosité. Le camp des Romains fut pillé ; et, pour la première fois, leur souverain prit la fuite devant
{{HdcerHors|Divers événemens de la guerre des Goths. An 250.|ch10.15}}[[:w:Dèce|Dèce]] trouva les Goths occupés au siége de [[:w:Nicopolis d'Épire|Nicopolis]], sur le Jatrus, un de ces monumens qui devaient perpétuer le souvenir des exploits de [[:w:Trajan|Trajan]]<ref>Le lieu qu’occupait cette ville est encore appelé Nicop. La petite rivière sur les bords de laquelle elle était située tombe dans le [[:w:Danube|Danube]]. ([[:w:Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville|D’Anville]], ''Géogr. anc''., t. {{rom|i|1}}, p. 307.) </ref>. À son approche ils se retirèrent, mais avec le projet de voler à une conquête plus importante, et d’attaquer [[:w:Philippopolis|Philippopolis]]<ref>Aujourd’hui Philippopolis ou Philiba : sa situation entre des collines la faisait aussi appeler ''Trimontium''. (D’Anville, ''Géogr. anc''., t. {{rom|i|1}}, p. 295). (''Note de l’Éditeur''.) </ref>, ville de [[:w:Thrace|Thrace]], bâtie par le père d’Alexandre, presque au pied du [[:w:Grand Balkan|mont Hémus]]<ref>[[:w:Étienne de Byzance|Étienne de Byzance]], ''De urbibus'', p. 740 ; [[:w:Peter Wesseling|Wesseling]], ''[[:w:Itinéraire d'Antonin|Itineraria]]'', p. 136. [[:w:Jean Zonaras|Zonare]], par une méprise singulière, attribue la fondation de Philippopolis au prédécesseur immédiat de l’empereur Dèce. </ref>. L’empereur les suivit par des marches forcées dans un pays difficile ; mais lorsqu’il se croyait encore à une distance considérable de leur arrière-garde, [[:w:Cniva|Cniva]] se tourna contre lui avec une violente impétuosité. Le camp des Romains fut pillé ; et, pour la première fois, leur souverain prit la fuite devant