« Page:Gibbon - Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain, traduction Guizot, tome 2.djvu/321 » : différence entre les versions
mAucun résumé des modifications |
mAucun résumé des modifications |
||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
⚫ | ceux de l’union domestique, les empereurs adoptèrent les Césars, et leur donnèrent leurs filles en mariage<ref>Galère épousa Valérie, fille de Dioclétien. Pour parler avec exactitude, Théodora, femme de Constance, était fille seulement de la femme de Maximien. Spanh., ''Dissert.'' {{rom|xi|11}}, 2.</ref>, après les avoir obligés de répudier leurs femmes. [[:w:Dioclétien|Dioclétien]] fut père de [[:w:Galère (empereur romain)|Galère]] ; [[:w:Maximien Hercule|Maximien]], de [[:w:Constance Chlore|Constance]]. Ces quatre princes se distribuèrent entre eux la vaste étendue de l’Empire romain. |
||
ceux de l’union domestique, les empereurs adoptèrent les Césars, et leur donnèrent leurs filles en |
|||
<span class="ws-noexport">{{Notedemarge|marge=right|largeur=50|taille=80%|text=Départemens et harmonie des quatre princes.}}</span>{{ancre|ch 13.5}}La défense de la [[:w:Gaule|Gaule]], de l’[[:w:Hispanie|Espagne]]<ref>Celle division s’accorde avec celle des quatre préfectures : il y a cependant quelque raison de douter si l’Espagne n’était pas une des provinces de Maximien. ''Voyez'' [[:w:Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont|Tillemont]], tom. {{rom|iv|4}}, p. 517.</ref> et de la [[:w:Bretagne (province romaine)|Bretagne]], fut confiée à Constance. Galère resta campé sur les rives du [[:w:Danube|Danube]], pour veiller à la sûreté des provinces d’[[:w:Illyrie|Illyrie]]. L’[[:w:Italie (époque romaine)|Italie]] et l’[[:w:Afrique (province romaine)|Afrique]] formèrent le département de Maximien. Dioclétien se réserva la [[:w:Thrace|Thrace]], l’[[:w:Période romaine de l'Égypte|Égypte]] et les contrées opulentes de l’Asie. Chacun régnait en souverain dans les provinces qui lui avaient été assignées ; mais leur puissance réunie s’étendait sur tout l’empire. Ils se tenaient tous préparés à voler au secours d’un collègue, ou à l’aider de leurs conseils. Les Césars, dans le poste élevé qu’ils occupaient, révéraient la majesté des empereurs ; et les trois princes qui devaient leur fortune à Dioclétien, conservèrent toujours le souvenir de ses bienfaits, et lui restèrent invariablement attachés. La jalousie du pouvoir {{tiret|n’al|térait}} |
|||
mariage<ref>Galère épousa Valérie, fille de Dioclétien. Pour parler avec exactitude, Théodora, femme de Constance, était fille seulement de la femme de Maximien. Spanh., ''Dissert.'' {{rom|xi|11}}, 2.</ref>, après les avoir obligés de répudier |
|||
⚫ | |||
<span class="ws-noexport">{{Notedemarge|marge=right|largeur=50|taille=80%|text=Départemens et harmonie des quatre princes.}}</span>{{ancre|ch 13.5}}La défense de la [[:w:Gaule|Gaule]], de l’[[:w:Hispanie|Espagne]]<ref>Celle division s’accorde avec celle des quatre préfectures : il y a cependant quelque raison de douter si l’Espagne n’était pas une des provinces de Maximien. ''Voyez'' [[:w:Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont|Tillemont]], tom. {{rom|iv|4}}, p. 517.</ref> et de la |
|||
[[:w:Bretagne (province romaine)|Bretagne]], fut confiée à Constance. Galère resta |
|||
campé sur les rives du [[:w:Danube|Danube]], pour veiller à la |
|||
sûreté des provinces d’[[:w:Illyrie|Illyrie]]. L’[[:w:Italie (époque romaine)|Italie]] et l’[[:w:Afrique (province romaine)|Afrique]] |
|||
formèrent le département de Maximien. Dioclétien |
|||
se réserva la [[:w:Thrace|Thrace]], l’[[:w:Période romaine de l'Égypte|Égypte]] et les contrées opulentes de l’Asie. Chacun régnait en souverain dans |
|||
les provinces qui lui avaient été assignées ; mais |
|||
leur puissance réunie s’étendait sur tout l’empire. |
|||
Ils se tenaient tous préparés à voler au secours d’un |
|||
collègue, ou à l’aider de leurs conseils. Les Césars, |
|||
dans le poste élevé qu’ils occupaient, révéraient la |
|||
majesté des empereurs ; et les trois princes qui |
|||
devaient leur fortune à Dioclétien, conservèrent |
|||
toujours le souvenir de ses bienfaits, et lui restèrent |
|||
invariablement attachés. La jalousie du pouvoir {{tiret|n’al|térait}} |