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en triomphe dans leurs nouveaux établissemens du [[:w:royaume du Bosphore|royaume du Bosphore]]<ref>[[:w:Zosime (historien)|Zo{{corr|z|s]]ime}}, l. {{rom|i|1}}, p. 32, 33.</ref>.
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<span class="ws-noexport">{{Notedemarge|marge=right|largeur=50|taille=80%|text=Seconde expédition des Goths.}}</span>{{ancre|ch 10.44}}Lorsque les Goths se mirent une seconde fois en mer, ils rassemblèrent des forces plus considérables en hommes et en bâtimens ; mais ils prirent une route tout-à-fait différente, et, dédaignant les provinces épuisées du Pont, ils suivirent la côte occidentale de la mer Noire, passèrent devant les bouches du [[:w:Dniepr|Borysthène]], du [[:w:Dniestr|Niester]] et du [[:w:Danube|Danube]], prirent dans leurs courses un grand nombre de bateaux de pêcheurs, et s’approchèrent du canal resserré où le [[:w:Mer Noire|Pont-Euxin]] verse ses eaux dans la Méditerranée, et sépare l’Europe de l’Asie. La garnison de [[:w:Chalcédoine|Chalcédoine]] campait alors près du temple de Jupiter Urius, sur un promontoire qui commandait l’entrée du détroit. Ce petit corps de troupes était supérieur aux Barbares, tant leurs invasions répondaient peu à l’effroi qu’elles inspiraient. <span class="ws-noexport">{{Notedemarge|marge=right|largeur=50|taille=80%|text=Les villes de Bithynie saccagées.}}</span>{{ancre|ch 10.45}}Mais c’était en nombre seulement que les Romains surpassaient l’ennemi ; ils abandonnèrent avec précipitation un poste avantageux, et livrèrent à la discrétion des Goths la ville de Chalcédoine, abondamment fournie d’armes et d’argent. Les conquérans, prêts à se transporter par mer ou par terre dans les provinces intérieures de l’empire, menaçaient à la fois l’Europe et l’Asie. Tandis qu’ils balançaient sur la route qu’ils devaient prendre, [[:w:Nicomédie|Nicomédie]]<ref name=p146>Elle a conservé son nom joint à la préposition de lieu</ref>, éloignée seulement de
<span class="ws-noexport">{{Notedemarge|marge=right|largeur=50|taille=80%|text=Seconde expédition des Goths.}}</span>{{ancre|ch 10.44}}Lorsque les Goths se mirent une seconde fois en
mer, ils rassemblèrent des forces plus considérables
en hommes et en bâtimens ; mais ils prirent une
route tout-à-fait différente, et, dédaignant les provinces épuisées du Pont, ils suivirent la côte occidentale de la mer Noire, passèrent devant les bouches
du [[:w:Dniepr|Borysthène]], du [[:w:Dniestr|Niester]] et du [[:w:Danube|Danube]], prirent
dans leurs courses un grand nombre de bateaux de
pêcheurs, et s’approchèrent du canal resserré où le
[[:w:Mer Noire|Pont-Euxin]] verse ses eaux dans la Méditerranée, et
sépare l’Europe de l’Asie. La garnison de [[:w:Chalcédoine|Chalcédoine]]
campait alors près du temple de Jupiter Urius, sur
un promontoire qui commandait l’entrée du détroit.
Ce petit corps de troupes était supérieur aux Barbares, tant leurs invasions répondaient peu à l’effroi
qu’elles inspiraient. <span class="ws-noexport">{{Notedemarge|marge=right|largeur=50|taille=80%|text=Les villes de Bithynie saccagées.}}</span>{{ancre|ch 10.45}}Mais c’était en nombre seulement que les Romains surpassaient l’ennemi ; ils
abandonnèrent avec précipitation un poste avantageux, et livrèrent à la discrétion des Goths la
ville de Chalcédoine, abondamment fournie d’armes
et d’argent. Les conquérans, prêts à se transporter
par mer ou par terre dans les provinces intérieures
de l’empire, menaçaient à la fois l’Europe et l’Asie.
Tandis qu’ils balançaient sur la route qu’ils devaient
prendre, [[:w:Nicomédie|Nicomédie]]<ref name=p146>Elle a conservé son nom joint à la préposition de lieu</ref>, éloignée seulement de