« Page:Gide - L’Immoraliste.djvu/254 » : différence entre les versions

Levana Taylor (discussion | contributions)
 
Pywikibot touch edit
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 5 : Ligne 5 :
C’est de cette dernière partie du voyage, pourtant si proche encore, que je me souviens le moins bien. Impossible, à présent, de revoir les paysages du second jour et ce que je fis d’abord à Touggourt. Mais ce dont je me souviens encore, c’est quelles étaient mon impatience et ma précipitation.
C’est de cette dernière partie du voyage, pourtant si proche encore, que je me souviens le moins bien. Impossible, à présent, de revoir les paysages du second jour et ce que je fis d’abord à Touggourt. Mais ce dont je me souviens encore, c’est quelles étaient mon impatience et ma précipitation.


Il avait fait très froid le matin. Vers le soir, un simoun ardent s’élève. – Marceline, exténuée par le voyage, s’est couchée sitôt arrivée. J’espérais trouver un hôtel un peu plus confortable ; notre chambre est affreuse ; le sable, le soleil et les mouches ont tout terni, tout sali, défraîchi. N’ayant presque rien mangé depuis l’aurore, je fais servir aussitôt
Il avait fait très froid le matin. Vers le soir, un simoun ardent s’élève. – Marceline, exténuée par le voyage, s’est couchée sitôt arrivée. J’espérais trouver un hôtel un peu plus confortable ; notre chambre est affreuse ; le sable, le soleil et les mouches ont tout terni, tout sali, défraîchi. N’ayant presque rien mangé depuis l’aurore, je fais servir aussitôt