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JAQUES (Monseigneur). — Il semble difficile au premier abord de préciser quel est ce « Monseigneur Jaques », auteur de 21 rondeaux inédits (n{{os}} {{sc|cxxxii}}, {{sc|cxxxviii-cxxxix}}, {{sc|cxli}} à {{sc|cxliv}}, {{sc|clv}}, {{sc|clxxxiii}} à {{sc|cxcv}}, p. 114, 119, 121 à 123, 132, 154 à 162) ; mais l’hésitation n’est réellement possible qu’entre deux noms. Il ne peut être question de Jacques de Bourbon, trop jeune en 1450, non plus que de Jacques d’Armagnac, qui, à notre connaissance, n’a jamais écrit de vers ; quant à Jacques de Luxembourg, écuyer du connétable de Richemont<ref>Cosneau, ''Le Connétable de Richemont'' (1886), p. 462 et 658.</ref>, qui sous le nom de Monseigneur de Saint-Po est donné comme le narrateur d’une des ''Cent nouvelles nouvelles''<ref>''Catalogue des livres composants la bibliothèque de feu M. le baron J. de Rothschild'' [par M. Ém. Picot], t. II (1887), p. 246. Les éditions de Le Roux de Lincy et de Wright attribuent cette nouvelle à ''Louis'' de Luxembourg.</ref>,
JAQUES (Monseigneur). — Il semble difficile au premier abord de préciser quel est ce « Monseigneur Jaques », auteur de 21 rondeaux inédits (n{{os}} {{sc|cxxxii}}, {{sc|cxxxviii-cxxxix}}, {{sc|cxli}} à {{sc|cxliv}}, {{sc|clv}}, {{sc|clxxxiii}} à {{sc|cxcv}}, p. 114, 119, 121 à 123, 132, 154 à 162) ; mais l’hésitation n’est réellement possible qu’entre deux noms. Il ne peut être question de Jacques de Bourbon, trop jeune en 1450, non plus que de Jacques d’Armagnac, qui, à notre connaissance, n’a jamais écrit de vers ; quant à Jacques de Luxembourg, écuyer du connétable de Richemont<ref>Cosneau, ''Le Connétable de Richemont'' (1886), p. 462 et 658.</ref>, qui sous le nom de Monseigneur de Saint-Po est donné comme le narrateur d’une des ''Cent nouvelles nouvelles''<ref>''Catalogue des livres composants la bibliothèque de feu M. le baron J. de Rothschild'' [par M. Ém. Picot], t. II (1887), p. 246. Les éditions de Le Roux de Lincy et de Wright attribuent cette nouvelle à ''Louis'' de Luxembourg.</ref>,