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fatale, si l’artificieux Vandale n’avait pas réussi à se procurer le secours formidable des [[:w:Huns|Huns]]. Ses présens et ses instances enflammèrent l’ambition d’[[:w:Attila|Attila]], et l’invasion de la [[:w:Gaule romaine|Gaule]] arrêta l’entreprise d’[[:w:Aetius|Ætius]] et de [[:w:Théodoric Ier|Théodoric]]<ref>Nos autorités pour le règne de Théodoric {{rom|i|i}}er, sont [[:w:Jordanès|Jornandès]], ''De bell. getic.'', c. 34-36 ; les ''Chroniq.'' d’[[:w:Hydace de Chaves|Idatius]] et des deux Prosper, insérées dans les historiens de France, t. {{rom|i|1}}, p. 612-640 ; et en outre [[:w:Salvien de Marseille|Salvien]], ''De gubernatione Dei'', l. {{rom|vii|7}}, p. 243, 244, 245 ; et le Panégyrique d’[[:w:Eparchus Avitus|Avitus]] par [[:w:Sidoine Apollinaire|Sidonius]].</ref>.
fatale, si l’artificieux Vandale n’avait pas réussi à se procurer le secours formidable des [[:w:Huns|Huns]]. Ses présens et ses instances enflammèrent l’ambition d’[[:w:Attila|Attila]], et l’invasion de la [[:w:Gaule romaine|Gaule]] arrêta l’entreprise d’[[:w:Aetius|Ætius]] et de [[:w:Théodoric Ier|Théodoric]]<ref>Nos autorités pour le règne de Théodoric {{rom|i|i}}er, sont [[:w:Jordanès|Jornandès]], ''De bell. getic.'', c. 34-36 ; les ''Chroniq.'' d’[[:w:Hydace de Chaves|Idatius]] et des deux Prosper, insérées dans les ''historiens de France'', t. {{rom|i|1}}, p. 612-640 ; et en outre [[:w:Salvien de Marseille|Salvien]], ''De gubernatione Dei'', l. {{rom|vii|7}}, p. 243, 244, 245 ; et le Panégyrique d’[[:w:Eparchus Avitus|Avitus]] par [[:w:Sidoine Apollinaire|Sidonius]].</ref>.


<span class="ws-noexport">{{Notedemarge|marge=right|largeur=50|taille=80%|text=Les Francs dans la Gaule sous les rois de la race méroving. A. D. 420-451.}}</span>{{ancre|IdAncre}}Les [[:w:Francs|Francs]], dont la monarchic était encore renfermée dans les environs du Bas-Rhin, avaient sagement accordé à la noble famille des Mérovingiens le droit exclusif de succéder à la couronne<ref>{{lang|la|''Reges crinitos se creavisse de primâ, et, ut ita dicam, nobiliori suorum familiâ.''}} Saint [[:w:Grégoire de Tours|Grégoire de Tours]], l. {{rom|ii|2}}, c. 9, p. 166, du second volume des ''historiens de France''. [[:w:Grégoire de Nazianze|Saint Grégoire]] ne fait pas mention du nom ''Mérovingien'' ; mais jusqu’au commencement du septième siècle ce nom paraît avoir été la dénomination distinctive de la famille royale et même des monarques français. Un critique ingénieux a fait descendre les [[:w:Mérovingiens|Mérovingiens]] du grand [[:w:Marobod|Maroboduus]] ; et il a prouvé avec évidence que ce prince, qui donna son nom à la première race, était plus ancien que le père de [[:w:Childéric Ier|Childéric]]. ''Voy''. les ''Mém. de l’Acad. des Inscript.'', t. {{rom|xx|20}}, p. 52-90 ; t. {{rom|xxx|30}}, p. 557-587.</ref>. On élevait ces princes sur un bouclier, symbole du commandement militaire<ref name=p304>Cet ancien usage des [[:w:Peuples germaniques|Germains]], dont on peut suivre la trace depuis [[:w:Tacite|Tacite]] jusqu’à Grégoire de Tours, fut enfin adopté par les empereurs de [[:w:Constantinople|Constantinople]]. D’après</ref>, et leurs longs cheveux
<span class="ws-noexport">{{Notedemarge|marge=right|largeur=50|taille=80%|text=Les Francs dans la Gaule sous les rois de la race méroving. A. D. 420-451.}}</span>{{ancre|IdAncre}}Les [[:w:Francs|Francs]], dont la monarchic était encore renfermée dans les environs du Bas-Rhin, avaient sagement accordé à la noble famille des Mérovingiens le droit exclusif de succéder à la couronne<ref>{{lang|la|''Reges crinitos se creavisse de primâ, et, ut ita dicam, nobiliori suorum familiâ.''}} Saint [[:w:Grégoire de Tours|Grégoire de Tours]], l. {{rom|ii|2}}, c. 9, p. 166, du second volume des ''historiens de France''. [[:w:Grégoire de Nazianze|Saint Grégoire]] ne fait pas mention du nom ''Mérovingien'' ; mais jusqu’au commencement du septième siècle ce nom paraît avoir été la dénomination distinctive de la famille royale et même des monarques français. Un critique ingénieux a fait descendre les [[:w:Mérovingiens|Mérovingiens]] du grand [[:w:Marobod|Maroboduus]] ; et il a prouvé avec évidence que ce prince, qui donna son nom à la première race, était plus ancien que le père de [[:w:Childéric Ier|Childéric]]. ''Voy''. les ''Mém. de l’Acad. des Inscript.'', t. {{rom|xx|20}}, p. 52-90 ; t. {{rom|xxx|30}}, p. 557-587.</ref>. On élevait ces princes sur un bouclier, symbole du commandement militaire<ref name=p304>Cet ancien usage des [[:w:Peuples germaniques|Germains]], dont on peut suivre la trace depuis [[:w:Tacite|Tacite]] jusqu’à Grégoire de Tours, fut enfin adopté par les empereurs de [[:w:Constantinople|Constantinople]]. D’après</ref>, et leurs longs cheveux