« Page:Verne - La Jangada, 1881, t1.djvu/125 » : différence entre les versions

 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
Une liane gigantesque reliait entre eux tous ces parasites ; elle faisait plusieurs fois le tour de la maison, elle s’accrochait à tous les angles, elle s’enguirlandait à toutes les saillies, elle se bifurquait, elle « touffait », elle jetait à tort et à travers ses fantaisistes ramicelles, elle ne laissait plus rien voir de l’habitation, qui semblait être enfouie sous une énorme buisson en fleur.
Une liane gigantesque reliait entre eux tous ces parasites ; elle faisait plusieurs fois le tour de la maison, elle s’accrochait à tous les angles, elle s’enguirlandait à toutes les saillies, elle se bifurquait, elle « touffait », elle jetait à tort et à travers ses fantaisistes ramicelles, elle ne laissait plus rien voir de l’habitation, qui semblait être enfouie sous un énorme buisson en fleur.


Attention délicate et dont on reconnaîtra aisément l’auteur, l’extrémité de ce cipo allait s’épanouir à la fenêtre même de la jeune mulâtresse. On eût dit d’un bouquet de fleurs toujours fraîches que ce long bras lui tendait à travers la persienne.
Attention délicate et dont on reconnaîtra aisément l’auteur, l’extrémité de ce cipo allait s’épanouir à la fenêtre même de la jeune mulâtresse. On eût dit d’un bouquet de fleurs toujours fraîches que ce long bras lui tendait à travers la persienne.
Ligne 7 : Ligne 7 :
« Pour peu que vous le vouliez, dit Benito, nous planterons des arbres sur la jangada.
« Pour peu que vous le vouliez, dit Benito, nous planterons des arbres sur la jangada.


— Oh ! des arbres ! répondît Minha.
— Oh ! des arbres ! répondit Minha.


— Pourquoi pas ? reprit Manoel. Transportés avec de bonne terre sur cette solide plate-forme, je suis certain qu’ils prospéreraient, d’autant mieux qu’il n’y a pas de changements de climat à craindre pour eux, puisque l’Amazone court invariablement sous le même parallèle !
— Pourquoi pas ? reprit Manoel. Transportés avec de bonne terre sur cette solide plate-forme, je suis certain qu’ils prospéreraient, d’autant mieux qu’il n’y a pas de changements de climat à craindre pour eux, puisque l’Amazone court invariablement sous le même parallèle !