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Le baron ne fut pas atteint, mais la balle de Rotzko fracassa la boîte qu’il serrait entre ses bras.
Le baron ne fut pas atteint, mais la balle de Rotzko fracassa la
boîte qu’il serrait entre ses bras.


Il poussa un cri terrible.
Il poussa un cri terrible.


« Sa voix… sa voix !… répétait-il. Son âme… l’âme de la Stilla… Elle est brisée… brisée… brisée !… »
« Sa voix… sa voix !… répétait-il. Son âme… l’âme de la Stilla…
Elle est brisée… brisée… brisée !… »


Et alors, les cheveux hérissés, les mains crispées, on le vit courir le long de la terrasse, criant toujours : « Sa voix… sa voix !… Ils m’ont brisé sa voix !… Qu’ils soient maudits ! »
Et alors, les cheveux hérissés, les mains crispées, on le vit courir
le long de la terrasse, criant toujours :


« Sa voix… sa voix !… Ils m’ont brisé sa voix !… Qu’ils soient
Puis, il disparut à travers la porte, au moment où Rotzko et Nic Deck cherchaient à escalader l’enceinte du burg, sans attendre l’escouade des agents de police.
maudits ! »


Puis, il disparut à travers la porte, au moment où Rotzko et Nic
Presque aussitôt, une formidable explosion fit trembler tout le massif du Plesa. Des gerbes de flammes s’élevèrent jusqu’aux nuages, et une avalanche de pierres retomba sur la route du Vulkan.
Deck cherchaient à escalader l’enceinte du burg, sans attendre l’escouade
des agents de police.


Presque aussitôt, une formidable explosion fit trembler tout le
Des bastions, de la courtine, du donjon, de la chapelle du château des Carpathes, il ne restait plus qu’une masse de ruines fumantes à la surface du plateau d’Orgall.<section end=s1/>
massif du Plesa. Des gerbes de flammes s’élevèrent jusqu’aux
nuages, et une avalanche de pierres retomba sur la route du
Vulkan.


Des bastions, de la courtine, du donjon, de la chapelle du château
des Carpathes, il ne restait plus qu’une masse de ruines fumantes
à la surface du plateau d’Orgall.
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On ne l’a point oublié, en se reportant à la conversation du baron

et de Orfanik, l’explosion ne devait détruire le château qu’après le départ
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de Rodolphe de Gortz. Or, au moment où cette explosion s’était
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produite, il était impossible que le baron eût eu le temps de s’enfuir

par le tunnel sur la route du col. Dans l’emportement de la douleur,<section end="s2"/>


On ne l’a point oublié, en se reportant à la conversation du baron et de Orfanik, l’explosion ne devait détruire le château qu’après le départ de Rodolphe de Gortz. Or, au moment où cette explosion s’était produite, il était impossible que le baron eût eu le temps de s’enfuir par le tunnel sur la route du col. Dans l’emportement de la douleur,<section end=s2/>