« Page:Verne - César Cascabel, 1890.djvu/46 » : différence entre les versions

État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
En-tête (noinclude) :En-tête (noinclude) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{nr||{{sc|la sierra nevada.}}|35}}
{{Séparateur|l}}
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 7 : Ligne 7 :
En somme, Cornélia leur trouvait assez mauvaise figure. Jean partageait l’opinion de sa mère, et c’était également l’opinion de Clou. M. Cascabel ne paraissait pas être bien tombé. Après tout, ils n’étaient que deux, et ils auraient affaire à forte partie, s’ils s’avisaient de broncher.
En somme, Cornélia leur trouvait assez mauvaise figure. Jean partageait l’opinion de sa mère, et c’était également l’opinion de Clou. M. Cascabel ne paraissait pas être bien tombé. Après tout, ils n’étaient que deux, et ils auraient affaire à forte partie, s’ils s’avisaient de broncher.


Quant à de dangereuses rencontres dans la Sierra, elles n’étaient pas à prévoir. Les routes devaient être sûres à cette époque. Le temps n’était plus où les mineurs californiens, ceux qu’on appelait des « loafers » et des « rowdies », se joignaient aux malfaiteurs venus de tous les coins du monde pour malmener les honnêtes gens. La loi de lynch avait fini par les mettre à la raison.
Quant à de dangereuses rencontres dans la Sierra, elles n’étaient pas à prévoir. Les routes devaient être sûres à cette époque. Le temps n’était plus où les mineurs californiens, ceux qu’on appelait des « loafers » et des « rowdies », se joignaient aux malfaiteurs venus de tous les coins du monde pour malmener les honnêtes gens. La loi de {{corr|lynch|Lynch}} avait fini par les mettre à la raison.


Cependant, en homme prudent, M. Cascabel résolut de se tenir sur ses gardes.
Cependant, en homme prudent, M. Cascabel résolut de se tenir sur ses gardes.