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LES GUÉPES. 277
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n¤ÉLvi<LÉôN.
Second point de son discours que je note: « Qui permet
de dédaigner la richesse. » Dis-moi maintenant les avan-
tages que tu prétends tirer de ta souveraineté sur la
Hellas?
PHILOKLÉôN. ·
Char és de constater l’â e des enfants nous avons le
g g 7
droit de voir leurs parties honteuses. Qu’©Eagros soit cité
en justice, il ne sera pas absous avant de nous avoir récité
la plus belle tirade de Niobè. Un joueur de flûte gagne-
t—il sa cause, en reconnaissance, il se bride la joue avec
sa courroie, et joue un air aux juges à leur sortie. Si un
père, en mourant, désigne par testament l’époux destiné
à sa fille, son unique héritière, nous envoyons la-bas
pleurer toutes les larmes de leur tête le testament et la
co uille solennellement a li uée au cachet et nous
Cl PP C1 >
donnons la hlle à celui dont les prières nous ont con-
vaincus. Avec cela, point de comptes à rendre de nos
actions : ce que n’a aucune autre magistrature.
BDÉLYl(LÉôN.
Effectivement, et c’est la seule des choses que tu as
dites dont je puisse te féliciter. Mais, quand tu enlèves la
coquille au cachet du testament d’une héritière, tu com-
mets une injustice.
ru 1 LO KL Eon.
De plus, quand le Conseil et le peuple sont embar-
rassés de juger sur quelque grave affaire, un décret ren-
voie les coupables devant les juges. C’est alors qu’Euathlos
et ce g_rand Kolakonymos, lâcheur du bouclier, protestent