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LES CHEVALIERS. |
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1<LÉo N. |
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Je t`arracherai les paupières. |
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LE MARCHAND D,ANDOUlLLES· |
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Je te crèverai le jabot. |
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DÃEMOSTHÉNÈS. |
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De par Zeus! nous lui enfoncerons un morceau de bois |
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dans la bouche, comme font les cuisiniers, puis nous lui |
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arracherons la langue et nous examinerons avec soin et |
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hardiment, par sa gorge béante, s’il a de la ladrerie au |
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derriere. _ |
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LE cuonun. _ |
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Il y a donc ici des choses plus chaudes que le feu et |
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des êtres plus impudents que Vimpudence de certains dis- |
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cours. L’afl°aire n’est pas sans importance. Allons, pousse, |
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bouscule, ne fais rien à demi. Tu le tiens à bras-le-corps: |
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s’il mollit, dèsle premierchoc,tu trouveras enlui unlàche; |
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je connais, moi, son caractère. |
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LE MARCHAND DIANDOUILLES. |
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Tel, en eflet, il a été toute sa vie, il n’a semblé être un |
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homme que quand il a moissonné la récolte d’autrui: |
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maintenant les épis qu’il a amenés tout engerbés de la-bas, |
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il les fait sécher et il veut les vendre. |
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KLÉôN. |
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Je ne vous crains pas, tant qu’il y a un Conseil, et que |
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Demos radote. |
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LE cuoraun. |
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Il dépasse toute impudence, ct il ne change pas de cou- |
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'I· 7 |
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